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Eurydice Walker

Eurydice Walker


Messages : 3
Date d'inscription : 13/07/2009
Age : 30
Métier : Lycéenne. Player Killer.
Type/Race : Guners.

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Prénom Nom ;IIIIIwALKER eURYDICE




    M I S S. W A L K E R. | I t 's M e  A g a i n s t T h e W o r l d | [ f I N I S H ] F_icon4m_d02a557
    Caractère;
    glaciale.silencieuse.antisociale.instinctive



    « Age : 17.III{o3|11|2o24}
    « Métier : Lycenne.
    « Habitation : Southwark.Près de la Tamise.
    « Persona : Guners. Player Killer.
    Spoiler:

What do you look like? ;

« Les apparences suffisent largement à faire un monde. J.A »


Eurydice est une personne de taille moyenne. Approchant le mètre soixante dix, sa morphologie est assez fine, pour ne pas dire carrément maigre. Ses gestes sont lents et très précis, et elle bouge peu quand elle parle. Elle aime à être assise, et on la voit souvent, les jambes croisées, les bras pliés devant elle, les coudes sur une tables, joignant de bout de ses doigts avec concentration. Elle se tient toujours droite, le dos assez tendu, le cou également, dans un port de tête très facilement qualifiable d’altier. Sa démarche est fluide et, bien que rapide, la jeune femme se déplace avec minutie et précision. Elle évite au maximum le contact avec quoique ce soit, et évite avec souplesse les gens qu’elle pourrait, à sa grande horreur, percuter. La voix d’Eurydice est calme, limpide et lente, et elle a un ton de voix assez grave et surtout très neutre. Aucune émotion ne s’en dégage, et pourtant pas monotone, une certaine froideur émaille les silences qui entrecoupent les mots qui composent ses phrases.

Le teint d’Eurydice est d’un blanc mat. Un peu bistre, il est très propice à la formation de cernes pourpres sous ses yeux, ce qui lui donne un air maladif. Cernes qu’elle cache quotidiennement avec de l’anticerne. L’ovale de son visage s’affine très nettement vers le bas, ce qui rend son menton pointu. Cette finesse lui donne un air féérique et surtout enfantin. Un front très large et très haut caractérise le haut de son visage pâle, La peau très sèche de la jeune fille fait de l’eczéma, aussi, à la racine de ses cheveux, sa peau est très rêche. Plus bas, deux sourcils fins et arqués en demi cercles sont souvent immobiles, et de la même couleur que ses cheveux. Ils précèdent deux yeux noisette surprenant de froideur, ce qui démontre bien que, munie de deux yeux colorés d’une couleur chaude, le monopole des yeux glaciaires ne sont pas réservés aux yeux de couleur froide, tel que le gris, le bleu où encore le vert. Tirant très nettement vers le jaune, les yeux de la jeune fille sont ourlés de cils bruns et longs, très épais, brossé d’un mascara noir qui en souligne l’abondance. Son nez est droit et fin, aux ailes longues, et coupe symétriquement son visage en deux parties. Deux pommettes hautes placées lui donnent un air légèrement exotique. Elle les tient très certainement des ancêtres Natifs Américains qu’elle a du coté de sa mère. Sa bouche a des lèvres fines mais de couleur rosée, qui se gercent facilement l’hiver, même sous l’abondance de beurre de cacao que la jeune fille s’administre. Le menton de la jeune fille est pointu, ses joues assez creuses. De discrètes plaques d’eczéma sont présentes près de ses petites oreilles, fines, et à la racine de ses cheveux, dans la nuque. Ses cheveux sont d’un brun très sombre, très épais et ondulés. Elle les porte mi-longs, et ils lui tombent sur ses épaules. Néanmoins, elle les lisse souvent en un brushing strict, ou les natte.

Les clavicules de la jeune fille saillent très nettement sous sa peau blanche. Ses épaules sont étroites et pâles, et souvent penchées vers l’avant. Plus bas, des bras assez graciles, ou se dessinent tout de même la ligne d‘un biceps. La jeune Eurydice a aussi quelques places d’eczéma au coin des coudes, grattées en période de stress, de couleur rougeâtre. De petits poignets fins et ornés de deux bracelets en chainette d’argent sont suivis par deux mains blafardes. Ces mains, aux doigts d’une longueur surprenante, ont une précision et des mouvements de chirurgien. Pas de vernis peignant ses ongles, pas de bagues, pas d’ornements, si ce n’est ce dessin, cette ligne, ce tracé inimitable de mains de pianiste. Plus bas, la poitrine de la jeune femme est de petite taille. Loin de s’en soucier, Eurydice ne cherche ni à la mettre en valeur, ni à la cacher. Ces attributs féminins font partie d’elle depuis son adolescence, et cela, elle l’accepte totalement. Un ventre plat, peut-être un peu trop, des hanches creuses, rondes mais arquées, et des jambes de taille moyenne, des cuisses solides, résultat d’une force physique, si elle n’est pas olympique, mais tout de même conséquente. Des mollets galbés, d’une blancheur d’albâtre, quelques plaques d’eczéma encore aux pliures des genoux, et enfin des chevilles osseuses, aux malléoles saillantes, suivies de pieds relativement petits.

La demoiselle porte souvent du noir, du gris perle, du marron chocolat et de l’ocre. Bien que peu intéressée par les relations humaines, Eurydice fait particulièrement attention à ses choix vestimentaires, sûrement par estime d’elle même. Ses habits, bien que souvent peu « à la mode » sont cependant intemporels et pas démodés. La jeune fille préfère aux vêtements des jeunes gens de son âge des tenues plus sérieuses, de business women, presque. Ainsi, un pantalon de tailleur évasé vers le bas, un sous pull à col roulé à manches courtes et un brushing parfait sont la tenue de tout les jours de la jeune fille.

Les particularités physiques de la jeune Eurydice sont assez fines et discrètes. La jeune fille souffrant d’une myopie légère, un petit passage chez l’ophtalmologiste lui a confirmé qu’elle devait porter des lunettes. Elle a choisi un dessin rectangulaire pour ses lunettes, cela lui donnant un air sévère qu’elle ne possède pas dans son caractère. La jeune femme est aussi dotée d’un tatouage. Coup de folie exécuté le jour de ses seize ans. L’idée de marquer sa peau définitivement la séduisait beaucoup. Le coin gauche de son dos, sa hanche donc est ornée d’une rose monochrome noire, si bien exécuté qu’on la croirait peinte à l’encre de Chine et au pinceau. La jeune femme l’a payée au prix fort, mais en est très satisfaite.


What did you expect? ;

« La perfection est un chemin, non une fin. »


Froide. La jeune fille l’est, assurément. Son visage de glace n’exprime aucune émotion. Cette émotion qui n’est vraiment pas le point fort de la jeune fille. Renfermée sur elle même, elle dégage un grand cynisme, présent dans chacune de ses pensées. A la manière d’un joueur d’échec, la jeune Eurydice calcule et organise toute ses pensées, actes des gestes. Avec objectivité. Sans jugement. Juger est quelque chose qu’elle trouve inutile, bien que nécessaire dans la vue de tous les jours. Eurydice est aussi une personne peu loquace.

Silencieuse, elle embarrasse souvent par un mutisme obstiné, qu’elle impose à ses interlocuteurs. Cependant, ces instants de profond silence sont empreints d’une vraie réflexion. Totalement renfermée sur elle même, c’est un silence qu’elle préfère à des discussions futiles et inintéressantes. Ce silence pour la jeune fille est plein de sérénité. Le silence stupide et gêné des personnes timides est donc aux antipodes de celui d’Eurydice. Loin de rêvasser tout le temps, elle ne partage pas, simplement, les détails de sa réflexion et ses impressions. En parler, cela, pense-t-elle, gâcherais la primeur de la réflexion. Eurydice est une

Asociale. Peu attachée aux gens et à ce qu’ils représentent, elle s’entend à merveille avec ses ainés et prédécesseurs, décédés depuis quelques décennies. La jeune femme n’est pas comme cela uniquement pas gout, mais aussi par choix de vie, et par manière de vivre. Elle considère simplement que personne n’a plus à apporter qu’un ouvrage célèbre où une œuvre quelconque. Peu loquace, les liens qu’elle entretient avec les personnes de son entourage sont tortueux, plein d’ambigüité et sans réelle chaleur humaine. Etonnés par son mutisme obstiné, son visage, sans être rébarbatif, mais froid et inexpressif, les gens qu’elle côtoie n’attardent que peu leur attention sur ce qu’ils jugent être « une drôle de fille ». Ce qui trouble certains, et avec raison, c’est aussi sa façon d‘être assez

Instinctive. Eurydice est une jeune personne fonctionnant tout aussi bien après une mûre réflexion que sous l’impulsion de décisions irréfléchies et instantanées. Quoique rare, ces coups de sang ont une place intégrante dans sa mentalité Cela lui a valu d’être impliquée dans des situations étranges, voire embarrassantes. Ce mélange bizarre entre réflexion et instinct est assez douloureux pour la jeune fille, qui parfois est tiraillée entre raison et folie, cette dernière l’emportant rarement lors de ces combats intérieurs. La part qu’elle adonne à ses instincts est donc assez étrange, et en fait une jeune femme atypique.

La plus grande qualité que l’on pourrait citer chez Eurydice est, en premier lieu, la régularité. Autant dans ses gestes que dans ses raisonnements, ou encore dans sa vie de tous les jours, toute son existence est marquée par une certaine envie de régularité métronomique, de symétrie, de perfection mathématique. Très organisée, elle sait mener de front plusieurs difficultés à la fois, et aime aussi à être ponctuelle. Cette ponctualité est une de ses principales qualités. Décidant d’une heure précise, la jeune femme s’y astreindra, et n ‘arrivera ni en avance, ni en retard, mais à l’heure dite. Cette rigueur qu’elle a en fait une très bonne élève, particulièrement brillante dans les matières mathématiques, scientifiques mais aussi technologiques. Le flou est absent de son vocabulaire. Elle donne aussi beaucoup d’importance à la lecture. Cependant juste comme apport en connaissance, pas vraiment par plaisir, ou par recherche d’un style d’écriture plaisant. Cette précision méticuleuse en fait une très bonne informaticienne. Ayant su programmer très tôt, elle aime cet univers binaire, ou chaque question est calibrée pour être répondue par un oui positif, où par un non négatif. Eurydice est brillante. Aussi très impliquée dans ses études, elle aime chercher des solutions à des problèmes, et se destine à une carrière dans la recherche informatique.

Les défauts d’Eurydice sont surtout humains. Ils découlent de la passivité de cette jeune femme dans les relations qu’elle entretient avec les autres. Réservée et secrètes, sa communication quasi-inexistante en fait une personne d’aspect maussade, peu amusante et sans doute peu humaine. Eurydice est très gênée par la proximité humaine. Parler à quelqu’un à distance, où par écran interposé lui est beaucoup plus facile, sans être totalement salvateur de ses problèmes. Insensible et farouche, elle met les gens mal à l’aise par son air vide. La méchanceté est exempte de son caractère, mais l’in expression domine. Enfin, bien que très souvent placide, les instincts de la jeune fille prennent parfois le dessus sur sa personnalité, et souvent en déchainement de violence et de colère froide. Pour ne citer qu’un exemple : Au cours préparatoire, un petit garçon du nom de Bilius Pickle l’ayant poussée à bout, à coup de moqueries diverses, de coups de pieds et autres méchantes attitudes enfantines, se trouva fort étonné de se réveiller l’après midi suivent à l’hôpital, le nez cassé et le bras dans le plâtre. Aux dires des enseignantes, la petite Eurydice l’aurait plaquée violement au sol, bourré de coups de pieds sauvages. Cette violence inouïe chez une enfant de cet âge fut vite oubliée, face au mutisme et à l’air vide que la bambine afficha.


Dernière édition par Eurydice Walker le Mer 15 Juil - 16:21, édité 8 fois
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Eurydice Walker

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You are not supposed to know... ;


« On est, dans une certaine mesure, ce que l'on veut devenir. SG. »


Guy Walker, fils de Maryann Doge et Robert Walker, est un homme bien bâti. Ainé d’une troupe de six garçons, il a toujours vécu dans une position confortable d’ainé courageux et protecteur, de force et de commandement. Stéréotype de l’anglais moyen, à cause de ses cheveux blonds cendrés et ses yeux bleus à fleur de tête, des taches de rousseurs infantilisent son visage, mais leur effet est masqué par une voix de sentor et des manières bourrues mais chaleureuses. Il entre dans la police de Londres, là où il a toujours vécu avec bonheur, après une scolarité assez médiocre. Il devient assez rapidement un bon agent, sa chaleur naturelle aidant. Ses excellentes aptitudes physiques et sportives en font un policier de terrain hors pair, et il ne tarde pas à grimper la hiérarchie policière. Son rêve de carrière est d’intégrer la police célèbre de Scotland Yard. Il voudrait être l’inspecteur Jap d’un quelconque Hercule Poirot, chose qu’il réussira finalement.

Dena Wolfeye, fille de Sora O’oklan et de Timothée Wolfeye est une femme originale et élégante. Née dans une réserve californienne, elle descend en ligne directe d’une vieille famille de natifs américains, et en a hérité les cheveux voir corbeau, épais et drus, les yeux également noirs et chauds, la peau cuivrée, et les traits prononcés et saillants, comme les pommettes hautes dont sa fille héritera également. Artiste dans l’âme, Dena se passionne très tôt pur tout ce qui est peinture, sculpture, gravure, et inonde des l’âge de six ans la maison familiale d’œuvres en tout genre, le registre changeant aux fils des années. Elle intègre alors une école d’art, d’où elle décrochera quelques diplômes et les commentaires enthousiastes de vieux professeurs.

Alors en voyage en Angleterre, pour visiter le célèbre British Muséum et en rapporter quelques sources d’inspiration, Dena dont le sens de l’orientation lassait beaucoup à désirer, se perdit dans les ruelles de Soho, passablement dans les nuages. La nuit la surprit, et c’est dans l’atmosphère peu rassurante des faubourgs de Londres que la jeune femme se perd encore plus. Soudain, un homme jaillit de l’ombre d’une porte cochère. Se séparant de tous les objets de valeurs qu’elle possède sur elle, elle s’enfuit à toutes jambes. L’homme, resté dans la ruelle, regarde avec circonspection le portefeuille, la montre, les boucles d’oreilles dorées et les quelques dollars dans ses mains en coupes. Et lui qui voulait juste lui demander l’heure…
Courant dans le commissariat le plus proche la pauvre Dena s’effondre en pleurs sur l’épaule du seul agent de service. Guy Walker. C’est sur ce quiproquo que nait l’amour entre ces deux personnages. Après une cour assidue de Guy, il obtient des fiançailles avec la douce Dena, qui a fini par revenir en Amérique pour finir ses études. Elle reviendra a Londres avec toutes les affaires qu’elle possède, et le jeune couple s’installera dans une maisonnette de Southwark, au bord de la Tamise. Si le coin est assez maussade, il suffit de traverser le fleuve pour se retrouver dans le vieux Londres, ce qui arrange bien le couple, chacun travaillant dans le cœur de la City.

Là, ils se marient en douceur, chacun invitant des amis et leurs familles, le mariage banal par excellence, dont la photo trainerait jusqu'à leur mort sur le linteau de la cheminée. La jeune mariée, après deux ou trois ans de bonheur, met au monde tout naturellement une petite fille. S’ensuit alors dans la maisonnette un combat de titan. Le sens créatif de Dena étant exacerbé par sa grossesse et toutes ses hormones contenues, le pauvre Guy obtient de justesse que sa petite fille ne se nomme Rosalie-Hildegarde. Lui qui proposait Mary ou Helen, se voit enseveli sous les Athenaïs, Perlette où autre Melisandre. Luttant chacun pour leurs goûts respectifs, Guy s’incline alors devant Eurydice, qui lui semble, bien qu’extravaguant, plutôt portable.

Ainsi commence la jeune vie d’Eurydice. Nourrisson silencieux, elle pleure très rarement, et pourtant est très souvent souffrante, aucune des maladies infantiles ne lui étant épargnées. Enfant malingre, ses premières années sont ponctuées pas de nombreuses chutes en tout genre. Deux grands yeux jaunes foncés lui mangent le visage, et sa grande tête l’entraine souvent trop avant. Enfant peu souriante, elle est presque tout le temps muette. Les risettes de Dena n’y font absolument rien, et, après l’avoir trainée chez divers spécialistes, qui confirment sa bonne santé, la jeune maman doit se rendre à l’évidence que sa fille est juste d’humeur taciturne. C’est environ à cette époque là que nait deux petits jumeaux. Dena et Guy, radieux, décident de nommer un des deux petits selon leurs convenances, même si le couple essaie de s’influencer l’un l’autre. Ils tomberont d’accord pour les nommer Raven et Oliver, en raison de leurs cheveux qu’ils ont hérité de leur mère, noirs corbeau. Les jeux des jumeaux entre eux excluent encore Eurydice et la renferme sur elle-même. Ainsi commence la vie familiale des Walker, qui sera toujours la même durant la vie d’Eurydice, les grandes vacances dans le ranch familial californien, du coté de sa mère, les virées du week-end à la campagne et les vacances de Pâques chez les grands parents paternels Walker.


Dernière édition par Eurydice Walker le Mer 15 Juil - 13:32, édité 2 fois
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La jeune fillette est envoyée à l’école maternelle, ce qui, étrangement, se semble pas avoir d’effet sur son air maussade. Cela la rends peu être un peu plus loquace. La bambine babille quelques phrases hésitantes, avant de se stopper, dans un froncement de sourcils, comme si elle était furieuse de ne savoir parler « comme les grands » Elle arrive à l’école primaire avec un vocabulaire plutôt étendu, et ses parents, impressionnés, lui enseignent de nouveaux mots. Ainsi, à son entrée au cours moyen, la fillette avait déjà le vocabulaire usité d’une enfant de dix ans. La solitude se fait sentir au cours préparatoire, et, passionnée par les mathématiques simples, elle impressionne son enseignante par son assiduité, et sa volonté d’apprendre. Lorsqu’elle entre dans sa huitième année, un événement bouleversa sa vie. Une petite nouvelle, l ors d’une récréation, s’approche d’elle doucement et commence à lui parler. Pas farouche et dotée d’une bonne humeur inébranlable, la fillette semble indifférente aux longs silences d’Eurydice, et gazouille gaiment sur des sujets aussi futiles que la couleur des nuages où le temps qu’il fera demain. Molly Diggle était son nom. Les cheveux d’un blond vénitien adorable, deux grands yeux verts d’eau pétillants, et des fossettes à croquer, les deux petites filles deviennent très rapidement inséparables, Molly ayant trouvé quelqu’un a qui parler des heures entières sans risques d’être interrompue. Quelqu’un de bien, Molly Diggle. Quelqu’un de très bien, ce qui est rare, à cet âge là. Prenant Eurydice par la main, elle l’entrainait pas dans des sempiternels jeux imaginaires, auxquels la jeune fillette répondait du bout des lèvres. Une année passa ainsi. Eurydice avait presque réussi a trouver le verbillage incessant de son interlocutrice supportable, et semblait plus détendue, bien que toujours très peu loquace. Alors qu’elles traversaient un passage clouté, pour se rendre à l’école, une voiture arriva en trombe. Le conducteur, passablement ivre, conduisait à une allure folle, et vit à la dernière seconde les deux fillettes paralysées de terreur, sur le passage clouté. Eurydice, par un de ces sursauts d’instincts qu’elle avait toujours eu, poussa en avant la jeune Molly, qui tomba le nez dans l’herbe, hors du passage piéton, devant un lampadaire. Eurydice ferma les yeux et se prépara seule à l’impact.

Qui n’arriva pas. Le conducteur avait effectué une violente embardée, et d’un coup de volant dévastateur, avait projeté sa voiture contre le lampadaire. Le lampadaire derrière Molly, qu’Eurydice croyait avoir sauvée d’une mort certaine.
Souffrance. Souffrance indicible, même pas quantifiable.
Les secours, appelés par un passant, arrivèrent peu après. Dégageant le conducteur de la carcasse de fer, ils s’apprêtaient à repartir pour l’hôpital, tandis qu’Eurydice, se mettant devant eux, leurs montra du doigt la carcasse de la voiture, qui heureusement n’avait pas pris feu.

- « Molly... »

Les secouristes devinrent blancs comme la neige. Après quelques efforts, et des pinces coupantes, ils extrayaient de petit corps de Molly de dessous la voiture. Eurydice fut aussi amenée à l’hôpital, ou sa mère vint la chercher. Alors commença l’attente. De longs mois sans nouvelles, ou Eurydice, déjà fine, perdit encore du poids, à en devenir presque rachitique. Les yeux dans le vague, des larmes coulaient continuellement de ses yeux, qui revivaient en rêve, inlassablement, le même accident. Le doute s’ensuivit. L’avais elle poussé involontairement ? Ou volontairement ? Était-elle coupable ?
Les visites à l’hôpital furent enfin possibles, et Eurydice et sa maman s’y rendirent. Molly présentait des cicatrices partout, sauf sur le visage, qui, ironie du sort, avait été épargné. De longs mois de rééducation semblaient nécessaires, pour lui réapprendre à marcher, mais elle recouvrait sans doute la santé. Mais il semblait que sa gorge avait été trop endommagée, et Molly ne pouvait plus parler. La parole, cette faculté surdéveloppée chez elle, lui avait été ravie par l’accident. Eurydice se rendit à son chevet. Les cheveux blonds de la jeune fille lui couvraient le visage, et elle dormait. Eurydice lui écarta une mèche de devant les yeux et ceux-ci s’ouvrirent. En reconnaissant Eurydice, ils se teintèrent d’une pitié sans nom. Pas de haine, pas de ressentiment, mais de la pitié devant ce petit corps si maigre et si souffreteux.
Sortant de la chambre en silence, elle revint chez elle, et appris bien plus tard la nouvelle du déménagement de son amie. Ce fut la dernière fois qu’elle aperçût les yeux verts d’eau de Molly Diggle.

A onze ans, Eurydice entra dans un collège privé. Totalement versée dans ses études, elle obtint les meilleures notes de son année. Son expérience enfantine de l’amitié s’étant soldée d’un drame, elle en avait déduit qu’elle n’était pas du tout faite pour cela, et qu’elle apportait surement le malheur dans la vie des gens.
Dans ses réflexions puériles, elle s’était juré de n’accorder aucune place dans son cœur plus grande à une personne que celle qu’occupaient les mathématiques. Vers l’âge de treize ans, elle perdit toute considération pour ses parents. Ceux-ci, très impressionnés par les résultats scolaires de leurs ainés, avaient un grand intérêt à suivre le parcours de leurs deux cadets. S’ils n’étaient pas aussi brillants que leur ainée, ils avaient un charisme incroyable pour des enfants de cet âge, et leur gentillesse remplaçaient leurs manques d’assiduité.
Les notes d’Eurydice allaient croissant. Les professeurs, étonnés et respectueux, ne tarissaient d’éloge sur ses capacités, tout en déplorant son insociabilité.
Cependant loin de se moquer des gens, comme on aurait pu le penser, Eurydice ne voyait en eux que des concurrents. Son sens de la compétition était alors exacerbé, et elle aimait bien « combattre » ses camarades pour obtenir les notes les plus hautes.

A quinze ans, elle alla dans un lycée des plus huppés situés dans le vieux Londres. Traditions et classement étaient de rigueur, mais Eurydice avait toujours le meilleur niveau de sa classe. La compétition s’intensifiait, Un jeune homme de sa classe, cependant, Peter Cohen, dont les boucles d’ébène et le teint mat des italiens charmaient le corpus féminin de la classe se distinguait pour avoir le même niveau en sciences physiques que la jeune fille. Piquée au vif, elle redoubla d’efforts pour le battre. Mal à l’aise dans son nouveau corps de femme, l’adolescente se surpris plusieurs fois à rêver de Peter plus de quelques minutes par jour. En fait, il n’y avait que quelques minutes par jour où elle ne pensait pas à Peter Cohen.
Si Eurydice n’était pas d’une beauté sculpturale, elle avait tout de même les traits fins et une grâce certaine, qui plusieurs fois dans le passé avaient même tenté quelques garçons, rebutés par son air froid et sérieux. Malheureusement, si Peter Cohen avait un jour été intéressé par Eurydice, il ne le montra aucunement. Etant habitué à ce que les éléments féminins qu’il côtoyait tout les jours étendent leurs charmes sans qu’il ait à remuer le petit doigt, il ne montra aucune forme d’intérêt pour la jeune fille, qui en souffrit pendant quelques temps. A la fin de l’année, les résultats tombèrent, et Eurydice l’emportait de quelques centièmes.
S’approchant d’elle, il lui susurra, d’une voix charmeuse :

- « Bien joué, Alice… »

Ce à quoi elle répondit, d’une voix polaire :

- « Tu te trompes encore de prénom… »

Ce fut à cette époque qu’elle se fit tatouer la rose noire. Pour marquer la fin de son enfance, sans doute. Un matin, à la radio, elle entendit une vois de femme surexcitée vanter les mérités d’un jeu, qui, disait elle, « allait révolutionner les mondes de la robotique, du jeu vidéo et de l’informatique réunis ».
Par intérêt purement informatique, elle se documenta, et il fallut bien se rendre à l’évidence : ce jeu était d’une classe supérieure à tout ce qu’elle aurait pu imaginer. Les créateurs de ce jeu lui apparurent soudain comme des ainés plein de sagesse et d’un génie notoire.
Elle attendit avec impatience la sortie du jeu, qui se fit peu après son dix-septième anniversaire. Dépensant quelques années d’argent de poche, elle s’offrit le jeu, et commença dès le soir de son achat, à y jouer.
Créer un Persona était la première étape. Un choix quasiment illimité s’offrait à elle. Elle créa son armure avec un grand souci du détail et de l’esthétique, et enfin choisis une classe au hasard. Ce n’était pas vraiment cela qui l’intéressait, dans ce jeu.

Grande fut sa surprise quand on lui mit dans sa main virtuelle un pistolet qui avait vraiment l’air…réel ! La lourdeur dans sa main était vaguement rassurante.
Elle commença par les bases. Ses facultés d’adaptation en firent une très bonne joueuse. Le bruit de détonation, qui lui parut assourdissant au début, lui procurait une sensation de puissance innée. Les monstres périssaient devant elle au fur et à mesure qu’elle avançait dans les didacticiels, et enfin se mit à jouer réellement.
Quelques semaines passèrent. Son niveau croissait à une vitesse hors normes, et elle saisissait les habitudes à prendre et les bonnes habitudes à avoir presque instinctivement.
Elle entendit parler des différents forfaits que l’on commettait sur le jeu, sans y accorder beaucoup d’importante.
Un jour qu’elle se régénérait d’un combat contre un monstre particulièrement difficile, elle vit un joueur s’avancer vers elle. Un long sabre gris à la main, il inclina la tête de coté, et ses yeux rouges se plissèrent. L’armure bondit alors sur la jeune femme. Réfléchissant à toutes vitesse, elle en déduit rapidement que cela devait être un Player Killer, un joueur qui ne vivait que pour tuer les autres et les dépouiller.
Elle analysa la situation, et ferma les yeux.
Le joueur 0998, qui effectuait un saut immense dans les airs, eut l’immense surprise de voir sa proie se brouiller et disparaître. Il atterrit sur ses pieds, fit virevolter son sabre, et scruta les environs, un rire machiavélique naissant dans sa gorge. Il commença à rire, comme un dément, avant de sentir un canon sur le coin de sa tempe.
Son rire s’étranglant dans sa gorge, il fit un mouvement pour se trouver face à…

- Beng. Beng.

Du sang virtuel qui n’était pas le sien coula sur le visage d’Eurydice. De petites projections maculaient ses lunettes, qu’elle essuya négligemment, et un sourire carnassier naquit sur ses lèvres.
Une Player Killer était née, sans aucuns doutes. L’instinct violent de la jeune fille était sublimé. Elle avait trouvé son échappatoire.

Elle recommençait une nouvelle vie.


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Rua Edge
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Rua Edge


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MessageSujet: Re: M I S S. W A L K E R. | I t 's M e A g a i n s t T h e W o r l d | [ f I N I S H ]   M I S S. W A L K E R. | I t 's M e  A g a i n s t T h e W o r l d | [ f I N I S H ] EmptyJeu 16 Juil - 10:33

Bienvenue a toi Miss, personne pour t'accueillir alors je me dévoue, j'ai lu intégralement ta présentation. La description physique a vraiment été poussée loin dans le réalisme c'est certain. Peut être même trop pour moi, quoiqu'il en soit l'histoire est vraiment sympa bien que triste avec Molly. J'espère que l'on viendra vite te valider !
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Thémis P. Blackwood
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MessageSujet: Re: M I S S. W A L K E R. | I t 's M e A g a i n s t T h e W o r l d | [ f I N I S H ]   M I S S. W A L K E R. | I t 's M e  A g a i n s t T h e W o r l d | [ f I N I S H ] EmptyMar 21 Juil - 14:40

Bonjour & Bienvenue Eurydice =)
Que dire ? Ta fiche a été particulière pour moi, qui porte une grande attention aux asociales. En bref ; j'ai adoré. Les descriptions sont, comme l'a fait remarquer Rua, poussées dans le réalisme, et l'on prend plaisir à connaitre un peu mieux Eurydice. Quant à l'histoire, elle est d'une fluidité agréable et l'on arrive à la fin sans s'en rendre compte. Le tout enveloppé d'une charmante douceur soulignée par des musiques bien choisies et très agréables à écouter.
Bref, je pense que tu as compris que j'ai pris grand plaisir à lire ta présentation.
Donc fiche validée M I S S. W A L K E R. | I t 's M e  A g a i n s t T h e W o r l d | [ f I N I S H ] 49137
& Bon jeu sur Euphoria ;)
(Ton rang sera installé par Nash à son retour.)
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