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 Jason Megger

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2 participants
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Jason Megger

Jason Megger


Messages : 12
Date d'inscription : 18/07/2009
Métier : Sous directeur de Sphere Production et Gérant de la sécurité d'Euphoria
Type/Race : Acolyte

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MessageSujet: Jason Megger   Jason Megger EmptySam 18 Juil - 12:18

Prénom Nom ;
.


    Jason Megger Jason1
    Caractère; Protecteur-Sociable-Moqueur-Solitaire

    « Age : 39 ans
    « Métier : Sous-directeur de Sphere Production et Gérant de la sécurité d'Euphoria
    « Persona : ?
    « Habitation : Mayfair


What do you look like? ;
.

« How should I put this… Oh, well, do as you like... »

    Tentative d’écriture du portrait de Jason Megger par un individu lambda après refus de la part du concerné de le faire – et qui a sûrement fini dans une poubelle à l’heure qu’il est :

Oh, eh bien… C’est inattendu… Me voilà à écrire le portrait du fameux Jason Megger, alors qu’il était censé le faire lui-même… Ceci dit, il a refusé si gentiment que l’on ne peut pas lui en vouloir…

Cet homme est proche de la quarantaine, mais ne l’a pas encore atteinte. Aussi a-t-il l’air relativement jeune, relativement car beaucoup de la génération d’en dessous n’hésiteraient pas à le qualifier de vieux… Il m’a tout de même avoué que, de temps en temps, il trouvait un cheveux blanc au milieu de sa chevelure noire de jais, mais je ne sais pas si je dois vraiment le croire puisqu’il m’a dit cela en rigolant… Cette chevelure noire de jais héritée de quelque parent asiatique inconnu au bataillon – les mystères de la génétique, vous connaissez ? - est coupée court sur l’arrière, tandis que certains cheveux de sa frange viennent sans aucune hésitation se balader dans mes yeux noisette de l’homme. Toujours sur le même ton de rigolade, il m’a aussi avoué qu’il mettait du gel pour que tout cela tienne à peu près correctement, mais qu’après, tout ceci n’en faisait qu’à sa tête, mais que de toute façon, peu lui importait. En effet, Jason Megger n’est pas un homme qui accorde une très grande importance à son physique, d’où un certain laisser-aller concernant sa chevelure… Mais il ne faut pas non plus croire que l’homme est un individu complètement débraillé. N’oublions pas qu’il est tout de même très différent de son collègue Gabriel Hoffman… En société, il fait un minimum d’effort pour bien paraître, en d’autres termes, si besoin de chemise il y a, chemise il met, ce qui est en principe le cas lors de conférences de presse ou autre meeting important lorsqu’il fait face au monde politique ou économique. On ne va toutefois pas aller jusqu’à dire que Jason Megger est un homme parfaitement maniéré, on le qualifiera plus de naturel, trait qui ressort grandement dans son physique et son attitude. Pour ne citer qu’un exemple, il ne s’embarrassera pas de détails devant les autres, et ira même jusqu’à mettre les mains dans ses poches, même face à une personnalité importante… Cela semble être plus un réflexe qu’autre chose chez lui, même si cela n’est pas vraiment bien vu de la haute société… Toutefois, son amabilité et sa politesse compensent ce manque de rigueur au niveau de son physique… Enfin, tout ceci concerne Jason Megger lorsqu’il est en société, hors de son travail, mais aussi hors de sa vie privée.

Excepté le terme de ‘naturel’. C’est une constante chez lui, même lorsqu’il est au travail. Ainsi, que ce soit dans sa vie privée ou professionnelle, Jason Megger se vêtit d’une manière plutôt normale dirons-nous. Il ne cherche ni à attirer le regard, ni à le repousser. Il se fond plus ou moins dans la masse, portant des couleurs toujours assez sombres, telles le noir, le vert kaki, le bleu marine, le gris… Parfois, quelques couleurs vives viennent égayer son habillement, telles le orange ou le rouge, mais ça n’est jamais que du détail. Jeans, polos de ces teintes, voilà ce qui constitue en majeure partie la garde-robe de l’homme – car il ne faut pas oublier qu’il possède quelques chemises pour les occasions. Vient souvent se rajouter par-dessus une veste plus ou moins légère selon la saison, dont la teinte s’accorde au reste des habits… Et il ne faut pas non plus oublier un détail majeur : les lunettes. Il semblerait que Jason Megger ait quelques défauts visuels qui l’obligent à porter ces deux bouts de verre assemblés en permanence, qui se teintent légèrement lorsque le soleil pointe le bout de son nez. Il lui arrive parfois de porter des lentilles, mais cela reste un fait rare, le fait d’avoir une telle chose sur le nez ne le dérangeant pas le moins du monde. De ce fait, on peut de temps en temps remarquer un tic de la part de l’homme qui réajuste de temps ses lunettes sur son nez, même s’il n’y en a pas un réel besoin…

Pour finir, parlons de l’expression de Jason Megger. Sur le visage de cet homme flotte constamment un sourire engageant, ou légèrement moqueur selon les situations, mais qui n’a rien de provoquant. Son élocution est banale, mais l’on peut toutefois noter un petit détail chez cet homme : il parle avec les mains. Très expressifs des mains, il ne peut s’empêcher de les faire bouger lorsqu’il prend la parole…

What did you expect? ;
.

« Just kidding, right ? »

    Tentative d’écriture du profil psychologique de Jason Megger par un journaliste Y ayant interviewé à plusieurs reprises le concerné :


[...]


A première vue, Jason Megger, gérant de la sécurité d’Euphoria, est une personne ouverte et agréable. Il respire la sympathie et arbore constamment un sourire engageant sur ses lèvres, ce qui fait de lui un personnage agréable à côtoyer. Poli et maniéré, il n’hésite pas à répondre à nos questions sur Euphoria avec une certaine précision qui laisse deviner une intelligence remarquable chez cet homme qui fait tout de même partie du projet d’Euphoria depuis le début de son développement. Par ailleurs, nous serions en tort de penser que l’intelligence et les connaissances de cet homme ne se limitent qu’au domaine du scientifique et du jeu vidéo dans lequel il semble être aussi à l’aise qu’un poisson dans l’eau. En effet, Jason Megger, malgré un profil très scientifique, possède une culture étonnement étendue, puisqu’il semble se balader aussi bien dans le langage binaire que dabs la culture littéraire. En fait, m’est avis que les rumeurs concernant certaines études de philosophie chez cet homme ne seraient pas infondées, d’où une telle connaissance. Et puisque nous sommes dans le domaine de la connaissance, Jason Megger semble être quelqu’un dont la curiosité l’a poussé à s’intéresser à un grand nombre de domaines. Médecine, économie, littérature… Peut-être est-ce seulement dans le domaine de la plomberie qu’il ne possède aucune notion… Bien entendu, Jason Megger est loin d’être l’homme parfait, puisque même s’il est touche à tout, il reste des notions dans ces domaines qui restent obscures à ses yeux, et il ne s’en cache pas… Franc et honnête, cet homme a dû en toucher plus d’un par sa forte volonté de faire d’Euphoria un monde sûr pour les joueurs, ce qui laisse penser que cet individu possède de multiples qualités comme la persévérance, le courage, et la compassion. Et de ce fait, il semble être quelqu’un sur qui l’on pourrait compter, une valeur sûre. Peu de personnes semblent le déprécier, et ce avec raison, puisque l’on trouve, à première vue, rien de détestable chez cet homme. Peut-être certains auront-ils mal pris ces quelques piques gentilles et polies que Jason Megger se permet de faire en public, qui sont souvent de nature ironique. Mais même ce côté moqueur de sa personne ne peut réellement être critiquer puisqu’il sait manipuler les mots comme il le faut pour ne pas blesser ceux auxquels il s’adresse. Ou lorsqu’il le fait réellement, c’est qu’il semble y avoir une raison valable. Toutefois, si l’on regarde cet homme d’un autre angle, peut-être nous paraît-il moins ouvert qu’il semble l’être aux premiers abords…

Jason Megger a toujours été discret et réservé sur sa vie personnelle et sur son parcours professionnel. Pourtant, personne n’a vraiment chercher à creuser de ce côté-là, l’homme réussissant toujours à dévier habilement la conversation lorsque le sujet porte sur ces aspects-là de sa personne. Certains diront que cela n’est que plus compréhensible, qu’il est parfaitement humain de vouloir garder une certaine intimité autour de soi. Et bien, évoquons à présent cette intimité. Personne n’a jamais réussi à pénétrer celle de Jason Megger, protégée par un art des mots loin d’être grandiloquent ou même soutenu, mais habile. Cet homme, au fond, ne serait-il pas un manipulateur ? Toutefois, il serait injuste de prendre cet adjectif dans le mauvais sens du terme. Si l’on peut le considérer comme tel, il ne semble toutefois pas prendre de plaisir à diriger insidieusement la volonté des gens par ses mots. Il semble le faire par nécessité, bien que cela ne soit pas vraiment apparent. Cet homme est en réalité bien moins ouvert qu’il n’y paraît, et au-delà de son air engageant et de son sourire quasi-permanent, il est seul. Et cette solitude ne semble pas le déranger. Enfin, seul est un bien grand terme, puisque quelques personnes semblent toutefois avoir réussi à percer cette barrière que Jason Megger a lui-même construite autour de sa personne. Il semblerait en effet que la jeune Nash Evans ait réussi à passer outre cette façade que Jason Megger a édifiée et ait été capable d’atteindre le cœur de l’homme, qui l’a, selon différentes sources, prise sous son aile. Bien entendu, d’autres personnes ont elles aussi été capables d’atteindre Jason Megger dans sa solitude, comme sa propre fille, Rose Megger, sa femme disparue ou le membre de Sphere Production qui a été récemment retrouvé mort assassiné. Mais ce genre de personnes se compte bien sur les doigts d’une main, et si Jason Megger est très apprécié par son entourage, il n’empêche que cet homme vit dans une solitude qu’il a lui-même choisie. Mais les informations sur la vie privée de cet homme étant très vagues, nous pouvons seulement nous permettre d’affirmer que Jason Megger, à contrario d’être proche de ses semblables humains, est plutôt proche de ses livres, ses calculs et ses autres réflexions dont nous ne connaissons pas la nature.

Toutefois, si Jason Megger peut être, sous ce point de vue, un homme loin de ses semblables, son désir de protection semble être légitime, et sa volonté de protéger les joueurs d’Euphoria est on ne peut plus sincère. Par ailleurs, on peut noter que ce désir de protection est encore plus présent pour les proches de l’individu, en les personnes, notamment, de Rose Megger et de Nash Evans. Jason Megger est donc un être complexe, loin de pouvoir être catalogué aux premiers abords. Un être seul, et à la fois proche de ses semblables, car l’on ne peut pas dénier le fait que cet homme est d’une gentillesse exceptionnelle.


Dernière édition par Jason Megger le Jeu 23 Juil - 11:55, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: Jason Megger   Jason Megger EmptyMar 21 Juil - 19:23

You are not supposed to know... ;
.


The twentieth century, the end of the world ! ... Theory and practice are not exactly the same, you know...

Personne ne peut faire ça mieux que moi... donc c’est moi qui m’y colle… Tout en sachant que tout ceci va finir par servir d’allume-feu pour le poêle… Mais bon, il paraît que faire cela au moins une fois dans sa vie ne peut faire que du bien… Vous savez, la catharsis et tout ça… Non pas que je n’y crois pas, mais… On peut faire ça autrement. Vous allez me demander : ‘bah pourquoi donc tu le fais ? Cesse de tourner autour du pot et lâche ce stylo !’
Et bien, il faut croire que j’ai l’esprit de contradiction profondément ancré dans mon âme…

Bref, passons, aux choses sérieuses…

Une bonne partie du monde le sait – malheureusement, on ne pouvait pas y échapper - je suis venu au monde le 28 Septembre 2000, il y a presque quarante ans de cela – ne me faîtes pas plus vieux que je ne le suis déjà – entrant dans la catégorie de personnes affublée du signe de Balance et dites Dragon d’Or dans le zodiaque chinois… C’est pas mal, hein ? Mais bon, on s’en fichait éperdument, dans la famille, excepté moi qui aimait bien fouiller un peu partout sur les diverses croyances des étrangers, ainsi que sur notre propre culture, en plus de quelques petits détails de botanique… Bref, il n’allait pas sans dire que j’étais d’une curiosité sans égale pendant mon enfance… Et quelque part, je crois que je le suis encore – hé, on est toujours enfant quelque part, aussi.

Non, je n’ai pas perdu mes parents étant enfant – ils sont toujours vivants d’ailleurs, si vous voulez tout savoir, mais on s’en fiche un peu – et non, je n’ai pas non plus failli mourir dans un quelconque incident traumatisant durant mes premières années de vie. Rien de tout cela, je suis né dans la ville portuaire de Plymouth, agglomération plutôt conséquente puisqu’elle est située à l’embouchure du fleuve Plym et de la rivière Tamar, ce qui en fait naturellement un port, contrairement à d’autres agglomérations où certains emménagements ont été nécessaires. Jumelée aux villes de Brest (France), Gdynia (Pologne), Novorossiisk (Russie), Saint-Sébastien (Espagne), Plymouth (Etats-Unis), cette agglomération est située au Sud-Ouest de l’Angleterre à proprement parler et compte… Hem, pardon, je m’égare... Donc, replaçons le cadre : Plymouth, ville de mon enfance. Enfin, d’une partie de mon enfance.

Mes ascendances sont purement anglaises du côté de mon père, mais incroyablement métisses du côté de ma mère. Cette dernière était – ou plutôt est – Américaine, dont le côté paternel a vu quelque asiatique se promener dans les générations ancestrales dont le nom a bien vite été oublié. On doute aussi de l’existence d’une certaine Mexicaine dans l’arbre généalogique de ma chère mère, mais on n’en sait pas vraiment plus, n’ayant pas pour coutume de fouiller l’arbre généalogique des générations nous ayant précédés. Enfin, en ce qui me concerne, l’histoire de ma famille m’intéressait autant que celle du monde, de mon pays, de la boîte de conserve qui traînait sur l’étagère, mais l’on ne m’a pas laissé fouiller les archives familiales tout simplement parce que du côté de ma mère, il n’y en avait pas des masses. Du côté de mon père, par contre, on pouvait remonter au grand-père de l’arrière grand-père lui-même arrière grand-père de l’arrière grand-père… Bref, les Megger sont beaux, fiers, gentils… De bons Anglais dont le blason familial est immaculé. Personne n’est allé en prison, tous ont fait avocats, médecins, banquiers, pharmaciens… Je savais que si j’annonçais un jour que je voulais devenir peintre, je me faisais décapiter sur place après m’être fait déshérité. Et étrangement, ma mère était bien plus fière de mes ascendances paternelles que de ses propres origines, et ne m’a jamais vraiment vanté le mélange original de nationalités qui court dans mes veines… Selon ce que j’ai pu déterrer de l’histoire de ma famille, ma mère s’est ralliée aux Megger et a quasiment abandonné sa famille. Explications.

The United States, the melting pot. Pas étonnant donc que les origines de ma mère soient si confuses. Par contre, je me suis toujours posé la question de savoir pourquoi ma mère n’avait pas essayé de chercher un peu dans son histoire familiale… Il est toujours bon de savoir d’où l’on sort. Mais peut-être le fait d’être née de l’union d’une simple immigrante et d’un Américain de base – qui ne devait pas totalement l’être – ne faisait pas sa fierté et ne la fait toujours pas. J’aimerai dire que le fait d’être comme vous et moi dérangeait ma très chère mère, mais étant donné que je ne suis pas une référence… Bref, ma mère n’aimait pas l’ordinaire. Elle n’aimait pas la modestie de sa famille – question richesse, hein – et elle n’aimait pas plus le job d’épicier que possédait son père, ou le travail de secrétaire qu’avait déniché sa mère. Pas plus que les aspirations de son frère aîné à vouloir ouvrir un magasin de chaussures ou du projet de son petit frère de devenir directeur des postes. Tout cela était trop ordinaire. Trop de ‘bas étage’ comme on aurait dit du côté des Megger. Et pour la petite anecdote, il me semblerait que le grand frère soit devenu employé de banque et que le petit frère a repris l’épicerie familiale. J’aimerais bien les rencontrer un jour mais je dirais que cela ne vas pas être vraiment possible… J’ignore s’ils savent que le grand Jason Megger est bien leur neveu, fils d’une sœur qui a filé à l’autre bout du monde sous prétexte de faire des études de médecine moins chères qu’aux Etats-Unis où l’argent est vraiment très, trop important. Mais bon, je me demande vraiment si partir à l’autre bout du monde était bien plus économique… Bref, elle rêvait secrètement de rencontrer un jeune homme riche et honorable, loin de sa famille modeste des Etats-Unis, qui d’ailleurs n’entendit plus parler d’elle que deux fois par an par l’intermédiaire d’une lettre qui n’était même pas manuscrite…

Le pire dans l’histoire, c’est qu’elle le rencontra, son homme. William Megger, fils unique de la famille Megger. Une famille aisée, sans pour autant être réellement très riche. S’ils avaient habité Londres, ils n’auraient par exemple pas pris de logement à Oxford, mais à Mayfair. La famille Megger était et est toujours une famille aisée , que les crises financières n’atteignent pas et qui râlent un peu lorsque l’Etat prend leurs sous qu’ils ont eu en travaillant pour les donner à ceux qui ne travaillent pas. Enfin, ça, c’est la pensée de la famille Megger, et je n’ai jamais dit que j’y adhérais… - quoi, moi aussi je suis Megger ? Oui et non…

Bref, la rencontre de mon père Megger et de ma mère américaine de base ne se fit pas par le fait que cette dernière soit intéressée ou quoi que ce soit. Non, ce fut purement de l’amour. Et quand on va dans la même université pour y faire les mêmes études et y ressortir avec le même diplôme en main, ça aide. Et oui, William Megger, est médecin généraliste de son état, tout comme ma mère. Je vous dis pas l’ambiance… Les jeunes qui sèchent les cours à cause d’un rhume, et bah j’en faisais pas partie… Donc, sortis tout droit de leurs études de médecine, mes très chers parents s’installèrent à Plymouth et ouvrirent un cabinet commun, s’associant avec un autre médecin et un kinésithérapeute. Pourquoi à Plymouth alors qu’ils sortaient tout deux d’une université londonienne ? Peut-être par désir de prendre un peu de distance avec les parents ou beaux parents… Je n’ai jamais su vraiment pourquoi. Peut-être avaient-ils eu des ennuis à Londres, peut-être voulaient-ils changer d’air… Mystère. Quoi qu’il en soit, je suis ainsi né à Plymouth, ville portuaire du Sud-Ouest de l’Angleterre.

Arrivé à ce niveau-là, on va peut-être pouvoir étudier mon cas d’un peu plus près…


Dernière édition par Jason Megger le Mar 21 Juil - 19:23, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Jason Megger   Jason Megger EmptyMar 21 Juil - 19:23

Armageddon hasn’t come yet… Too bad.


Mes parents médecins me prédestinaient… médecin. Comme quoi, les chiens ne font pas des chats. Enfin, à la base. Je fus donc élevé dans cette optique, ma curiosité dans le domaine biologique a donc pu être plutôt satisfaite durant mes premières années d’apprentissage. Ceci dit, jusqu’à l’âge de dix ans, je ne fus pas séquestré, je ne fus pas endoctriné, je ne fus pas non plus enlevé par de méchants extra-terrestres… Il me fallait juste parvenir à être à la hauteur des exigences de mes parents, en maintenant ma moyenne générale à un certain niveau… Ce qui, en soi, n’était pas si difficile que cela durant mes premières années d’école. Bon, toutefois, il fallait pas s’imaginer qu’ils allaient lâcher le morceau lorsque j’atteins mes douze ans. Mais avant cela, avant mes douze ans, ont commencé mes quelques ennuis, qui, après tout, ne sont pas si graves que cela si on compare mon cas à celui des enfants comme Nash…

Si j’ai mentionné mes dix piges, ce n’est pas pour rien. Jusque là, tout était à peu près normal, excepté ma moyenne, plutôt supérieure à celle de mes camarades de classe. Si l’on exceptait ce phénomène, j’étais tout à fait normal, ma situation familiale l’était aussi. J’avais des amis, copains de classe, d’autres ne m’aimaient pas, j’étais apprécié des instituteurs, et j’avais, comme le commun des mortels, à cet âge-là, un meilleur ami. Un meilleur ami avec lequel je partageais un grand nombre de choses, mes secrets de gamin, mes jouets préférés… Bref, rien de bien exceptionnel…

Il se trouvait que ce meilleur ami était un Asiatique, originaire du Viêt-Nam il me semble. Mais malgré cela, on s’amusait comme deux enfants anglais pouvaient s’amuser, et on ne voyait pas plus loin que le bout de notre nez. Les parents de mon ami descendaient d’immigrés viêt-namiens ayant fui la Guerre d’Indochine, dont les croyances religieuses étaient orientées vers le bouddhisme – et ma curiosité insatiable m’a fait faire quelques investigations là-dessus auprès de mon ami, qui savait à quel point j’avais soif de connaissances. Chose que je n’ai pas évoquée plus haut, mes chers parents sont chrétiens. Vous allez me dire qu’on est plus au Moyen-Age, que les guerres de religion, c’est passé depuis longtemps et que c’est impossible que mes parents aient dégoupillé une grenade pour la balancer dans l’appartement de mon ami, parce que sinon, on l’aurait su, la presse n’épargnant pas les célébrités comme Jason Megger. Et effectivement, rien de tout ceci ne s’est passé. Tiens, petite mise en situation.

--------------------------------------
Comme un tas d’enfants anglais de mon âge, je rentrai de l’école à pieds, parce que c’est bon pour les jambes, et parce que de toute façon, je n’habitais pas bien loin. L’enfant que j’étais traînait ainsi ses pieds et le reste de son corps en direction de sa demeure, une maison de taille modeste, mais une maison quand même, alors qu’il venait de se séparer de son meilleur ami qui lui, vivait dans un appartement. Sac sur le dos, uniforme bien repassé, les passants qui posaient leur regard sur moi devaient se dire qu’il s’agissait bien là d’un enfant modèle, comme ils auraient voulu en avoir un chez eux. Mais bon, on a beau dire ‘j’veux le même’, on l’a jamais. En ce qui me concernait, je pensais juste à ce que ma gentille mère allait me faire ce soir-là à manger pour avoir ramené une bonne note en mathématiques… Je tournai au coin de la rue, bifurquai, empruntai le passage piéton. En bref, j’effectuai ce parcours que j’avais l’habitude de faire tous les jours et qui était ancré pour toujours dans ma mémoire… Même aujourd’hui, je pense pouvoir le refaire.

Quinze, vingt minutes, c’était le temps qu’était sensé me prendre le trajet. Sauf que cette fois-là, marchant dans une rue comme une autre, une voiture grise vint s’arrêter près du trottoir sur lequel je marchais. Une 206 + grise, il me semble. La vitre côté passager se baissa, et la tête de mon meilleur ami apparut, me hélant :

- Hé, Jason ! On te ramène ?

Je souris à mon ami puis acquiesçait d’un mouvement de la tête. Un instant plus tard, j’ouvrai la porte arrière du véhicule et me glissait à l’intérieur, prenant bien soin de poser mon sac devant mes pieds. Mon regard noisette se posa sur mon ami, dont le regard noir suivait la route goudronnée menant jusqu’à chez moi. Les yeux bridés, une petite taille, des cheveux raides et noir de jais, il n’y avait aucun doute que mon ami ait des origines asiatiques, tandis que pour ma part, j’ignorai encore d’où je tenais ces cheveux d’ébène semblables, et aussi raides que ceux de mon ami. Me revint à l’esprit un souvenir datant de quelques jours à peine, d’une scène se déroulant dans le grenier de ma maison, dans lequel lui et moi cherchions quelques albums photos familiaux ensevelis sous des piles de poussière. Cette expédition avait été de courte durée puisque mon père, rentrant du travail, nous avait surpris, et pris pour des rats, d’ailleurs. Un petit sourire s’esquissa sur mes lèvres tandis que je réajustai machinalement mes lunettes de vue. Mon regard se posa ensuite sur la mère de mon ami, au volant de sa 206 + d’occasion grise, plutôt en bon état pour un véhicule d’occasion d’ailleurs. M’étant déjà intéressé au comportement des conducteurs d’automobile, je voyais déjà les défauts habituels que l’on remarquait chez les conducteurs habitués… qui ont le permis depuis au moins six ou sept ans. Mais bon, mes parents faisaient la même, alors je ne disais rien. En plus, elle avait la gentillesse de me ramener… La mère de mon ami était une femme gentille et généreuse, et qui, malgré la modestie de la famille à laquelle elle appartenait, n’hésitait pas à rendre service – comme, par exemple, me ramener chez moi.

La voiture grise s’arrêta devant le portail de fer peint en vert qui marquait l’entrée de la maison dans laquelle je vivais avec mes parents. Je me souviendrai toujours du fait que la conductrice avait oublié son clignotant… Joke. Je descendis du véhicule, remerciant mon ami et jetant un coup d’œil à la porte d’entrée ouverte, ce qui était plutôt inhabituel. Et en fait, devant la porte ouverte se tenait ma mère, les bras croisé, un sourire aimable affiché sur les lèvres, attendant que je franchisse le portail. J’étais gamin, et je ne voyais pas que ce sourire n’était que façade… Lorsque le voiture grise redémarra, et sortit du champ de vision de ma mère et du mien, une main maternelle m’entraîna à l’intérieur de la maison, dont le hall avait été vidé de ses meubles. Je levai les yeux vers ma mère, l’interrogeant silencieusement du regard.

- Nous déménageons, Jason, me répondit une voix du bout du couloir de droite, qui n’était nulle autre que celle de mon père.
--------------------------------------

Voilà, ni plus, ni moins. Cependant, j’ai bien vite appris, et avec surprise, que mes parents étaient de fervents chrétiens appartenant au mouvement connu sous le nom de Témoins de Jéhovah. Tel qu’ils interprétaient la doctrine des Témoins de Jéhovah, mes parents pensaient que tous ceux qui n’avaient pas foi en Dieu, connu sous son vrai nom ‘Jéhovah’, n’étaient autre que des mécréants qu’il ne convenait pas de fréquenter. Or, les parents de mon meilleur ami ne croyaient pas en Dieu, mais en une autre divinité, et étaient de ce fait qualifiables de ‘mécréants’ selon le point de vue de mes parents. Et étrangement, après cela, je n’ai jamais bien apprécié les Témoins de Jéhovah, ainsi que mes parents… Mais bon, cela n’était que le début du conflit qui perdura pendant un moment entre mes parents et moi.

I don’t want to be a doctor… And the world collapses.


Les trois Megger que nous étions déménagèrent donc à Londres, loin des mécréants croyant de bonne foi en la religion bouddhiste. En d’autres termes, cela signifiait aussi un certain retour aux origines, un certain retour vers mes grands-parents que je n’avais vus que rarement dans ma vie, la fois la plus récente étant lors de ma communion. Quant aux autres grands-parents, ce n’est même pas la peine de demander… Revenues sur Londres, nous emménageâmes non loin de la demeure de mes grands-parents, dans une petite maison assez modeste mais convenable selon mes parents. Je changeai ainsi d’établissement scolaire, repartant à zéro niveau relationnel. Et n’ayant pas été prévenu plus tôt du déménagement, je ne pus laisser ma nouvelle adresse à mon ami de Plymouth… Mon carnet d’adresse ayant mystérieusement disparu – quelque chose me dit, à présent, que mes parents n’étaient pas étrangers à ce phénomène – je ne pouvais pas non plus contacter cet ami laissé derrière moi sans prévenir, d’autant plus que, jeunes que nous étions, nous n’avions pas goûté à dix ans aux plaisir de l’Internet. Sûrement parce que ses parents ne s’offraient pas le luxe d’un ordinateur et d’une connexion avec leurs revenus modestes, et sûrement parce que mes parents jugeaient que les mécréants étaient encore plus aisés à rencontrer sur la toile… Le téléphone portable ? A dix ans ? Vous vous payez de ma tête…

Par la même occasion, les directives de mes parents devinrent un peu plus sévères. Destiné à être médecin, je devais être seul, car face au patient, on est seul, même si l’on soigne ce dernier, En effet, mes parents en voyaient des dizaines et des dizaines de patients, et chaque fois ils se devaient, en quelque sorte, de jouer les hypocrites devant ces gens-là. D’autant plus que s’il leur arrivait quelque chose, s’être attaché à ces personnes ne serait que néfaste pour la personne qui soigne. Et puis, de toute façon, Armageddon signera la fin de l’humanité… Aujourd’hui, je me demande même pourquoi mes parents ont choisi ce métier avec un tel genre de pensée… Sûrement pour l’argent, ou un truc dans le style, honneur Megger. D’ailleurs, je crois que du moment que je faisais un truc qui m’assurait une richesse relative, ils n’avaient rien contre. Même s’ils me prédestinaient tout de même médecin.

Donc, revenons à nos moutons. Entré dans un établissement scolaire lambda de Londres, qui n’était ni renommé pour sa qualité ni pour son attrait de l’échec ou de la population jugée mécréante, je maintenais une moyenne qui me valait toujours l’admiration ou le mépris de mes camarades de classe ainsi que celui ou celle de mes professeurs. Toutefois, en dépit de la légère rancœur que je gardais à l’égard de mes parents, je ne pouvais me résoudre à me soustraire à leurs directives, aussi devins-je un adolescent fermé sur lui-même, serviable en apparence, mais ne laissant jamais ses camarades franchir une certaine limite. Il me semble que j’ai des restes de cette période… D’ailleurs, c’est aussi pendant cette période que je pris un an d’avance sur mes autres camarades de mon âge, les professeurs jugeant que je pouvais aisément sauter une année scolaire sans avoir de lacunes importantes qui m’auraient pénalisé. Mais bon, en soi, je pense qu’un bon nombre d’employé de Sphere Production a dû passer une scolarité semblable à la mienne… avec un peu moins d’hypocrisie peut-être – enfin, définissez cela comme vous le voulez. Je passais le tiers de mon temps à l’école, un autre tiers de mon temps à essayer des sports divers et variés, tels le football ou le tennis, en passant par le tir à l’arc ou le karaté, et le dernier tiers de ce temps-là était consacré à la lecture de différents bouquins, allant de romans anglais ou français aux bouquins de philosophie écrit par Nietzsche ou autre philosophe du même style – et d’ailleurs, c’est très intéressant, contrairement à ce que l’on peut croire. De ce fait, j’ai commencé à m’intéresser bien plus à la philosophie qu’aux sciences, dans un premier temps. Mais bien évidemment, je gardais ces pensées pour moi-même.

Lorsque j’eus atteint mes quatorze ans, mes parents consentirent à m’offrir un ordinateur portable et équiper la maison avec une connexion Internet, me jugeant dorénavant assez mature pour ne pas être influencé par ce que je trouverais sur le Net. Grave erreur, puisque enfin doté du matériel informatique de base que la majeure partie des gens possède chez soi, je me mis à fouiner dans tous les coins de la toile – tous sans exceptions, mais chut, j’ai honte – et je tombai inévitablement un jour sur l’autre domaine qui m’attira par la suite : les sciences. Mais pas n’importe lesquelles. Il s’agissait de celles qui allaient de paire avec l’informatique, qui était pour moi un gadget nouveau dont j’avais rêvé en secret, et dont je voulais tout découvrir. Sites et communautés du Net m’y aidèrent, sans que mes parents ne se rendent compte que je me désintéressai peu à peu du domaine de la médecine pour reporter mon attention sur celui de l’informatique et de la philosophie – les deux ont rien à voir, je sais, mais c’est comme ça. J’ai aussi, grâce à l’outil informatique, pu apprécier le monde du jeu vidéo, ainsi que celui du jeu de rôle, qui m’ont tout deux attiré, si bien que j’en suis devenu presque accro… J’ai touché au graphisme, au codage, et pour tout vous dire, je satisfaisais plutôt mon entourage du Net dans mon travail… Et petit à petit, j’en oubliais les directives de mes parents. Au diable Jéhovah et les mécréants, peut-être était-ce une forme de crise d’adolescence – avec, tout de même, un peu plus de diplomatie que l’adolescent moyen.

Si bien que A-level en main, j’ai avoué à mes parents de but en blanc que je ne voulais pas être médecin… Je vous dis que la maison londonienne a failli exploser. Mais quand je leur ai dit que je voulais devenir ingénieur, ils se sont tout de suite calmés, même s’ils m’en voulaient un peu pour leur avoir caché cette intention durant un bon nombre d’années. Ingénieur, c’était vaste, c’était bien. Je pouvais tranquillement m’orienter vers l’informatique sans subir les foudres parentales. Toutefois, jeune naïf que j’étais, je leur ai aussi avoué que je souhaitais mener des études de philosophie en parallèle. Et là, je crois que la maison a vraiment explosé. Au sens figuré du terme.
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MessageSujet: Re: Jason Megger   Jason Megger EmptyMer 22 Juil - 23:21

Becoming an adult… Sometimes, I really envy children.


J’ai réussi à sauver plus ou moins les meubles en me faisant fin diplomate avec mes parents, leur promettant de financer moi-même ces études de philosophie, et que je ferai un choix au bout de trois ans d’étude, ayant à trancher entre les sciences ou la philosophie, tout en pensant aux conséquences de ce choix. Et il n’allait pas sans dire que si j’optais pour la seconde possibilité, il fallait préparer de quoi s’accrocher, et ce avec fermeté. Et pourtant, même en sachant ceci, je suis resté indécis pendant bien deux ans, même lorsque mes parents insistaient pour que je choisisse à tout prix la voix de l’ingénieur, et qu’ils dénigraient complètement les bouquins de philosophie reposant sur ma table de chevet – ceux-ci allaient même jusqu’à disparaître mystérieusement de temps en temps, allez savoir pourquoi… Même mes grands-parents, qui rendaient de temps en temps visite à mes parents s’y mettaient… A savoir qu’eux aussi étaient de fervents chrétiens, même s’ils ne faisaient pas partie des Témoins de Jéhovah, et qu’ils voyaient d’un mauvais œil certains des ouvrages posés sur la table de chevet qui critiquaient plus ou moins ouvertement la religion. Les philosophes français des Lumières avaient droit à toutes sortes de calomnies, tandis que les auteurs comme Nietzsche se voyaient être qualifiés de fous ayant perdu la raison – notez le pléonasme.

Finalement, au bout de deux ans d’études supérieures, je me décidai de moi-même à quitter la demeure familiale, d’une part parce que les parents commençaient sérieusement à me courir sur le haricot et d’une autre part parce que je me trouvai vraiment trop vieux pour pouvoir rester chez mes parents une année de plus. Bon, la première raison primait sur le seconde, mais…
Après cela, j’eus encore moins de temps libre qu’auparavant, enchaînant petits boulots pour me payer mes études de philosophie et ma location d’appartement que j’avais faite avec un autre étudiants que je voyais rarement d’ailleurs, celui-ci passant la plupart de ses nuits ailleurs que dans cet appartement, si vous voyez ce que je veux dire. D’autant plus que je passais moi aussi pas mal de temps dehors, mais pour des raisons différentes, concernant mes études combinées et mes petits boulots. Si vous voulez savoir comment je faisais pour fréquenter deux facultés en même temps, et ben je ne faisais pas, je séchais les cours de l’une pour aller à l’autre puis me faisais envoyer les cours que j’avais manqués par mail. Bref, c’était un vrai bordel, honnêtement. Heureusement que j’avais enlevé la famille, en fait.

Mais bon, cela ne dura pas bien longtemps, puisque je finis par opter pour mes études de sciences lorsque vinrent les trois années d’études supérieures révolues. Etre déshérité n’était pas vraiment quelque chose dont j’avais envie, puisque je dépendais encore de ma famille pour une partie du financement du logement. Même si, à bien réfléchir, c’était inutile, puisque je finis ensuite par emménager dans une cité universitaire. A savoir toutefois que les études de philosophie ne m’offraient pas cette possibilité, et j’ai donc dû faire l’impasse dessus plus par problèmes techniques que par motivation réelle. Les bouquins de philosophie sont donc toujours restés pour moi un passe-temps, en plus de mes activités sur le net et des jeux vidéos, dont le temps que j’y avais consacré pendant les trois années de galère avait considérablement diminué. J’avais fini par m’habituer à trouver une dizaine de mails à chaque fois que je me connectais à ma boîte…

L’avantage des études supérieures, c’est la liberté qu’elles nous offrent par rapport à la famille. Et étant majeur, on signe nous-mêmes les papiers… Mes parents n’étaient donc au courant de rien concernant mon orientation au sein même du domaine d’ingénieur. A vrai dire, ils étaient un peu conservateurs, alors que leur fils devienne informaticien ne devait pas vraiment leur convenir… Et ceci devint encore une fois sujet d’une dispute familiale lorsque je sortis de l’université, diplôme en main. La question principale étant : ‘mais très cher idiot de fils, où vas-tu trouver un emploi ?’. Et bien, il se trouvait que quelques envoyés de Sphere Production passaient au rayon X les universités de sciences de Londres afin de trouver quelques Anglais fraîchement diplômés et de qualité – ayant donc un bon dossier – pour les inviter à rejoindre un projet dont on entendit que de rares échos bien vite perdus dans la nature : le projet Sphere, dont le nom, d’ailleurs, n’évoquait pas grand-chose. Seulement, j’eus la chance de faire partie de ces personnes sélectionnées auxquelles une proposition d’emploi chez Sphere Production était faite. Quoi de mieux ? Un emploi dans le domaine du jeu vidéo que j’adorais…

Toutefois, lorsque les deux mots ‘jeux’ et ‘vidéo’ étaient collés à la suite dans une même phrase, cela plaisait moyennement à mes parents, et à mes grands-parents – et dire cela est en fait, un euphémisme. Nouvelle querelle familiale, plus violente que les précédentes cette fois-ci, les grands-parents prenant clairement position, les menaces étant grandes, et la charpente du toit décollant presque jusque la planète Mars. Finalement, je suis entré à Sphere Production, et je suis bien vite devenu l’une des personnes clefs du projet Sphere. Le salaire était bon, j’avais trouvé un logement à Mayfair, des liens amicaux avec les employés de Sphere Production s’étaient bien vite formés, tout en conservant cette limite que certains psychologues ont si bien définie autour de moi…

Et, accessoirement, je me suis fait déshériter.

Do you believe in love ? It's nice, it's beautiful... and it's incredibly stupid.



En même temps que mes études avançaient, que je faisais mon possible pour survivre entre les diverses activités que je faisais vint s’ajouter l’amour. Comme si tous les problèmes que j’avais n’étaient pas suffisants… Mais contrairement au reste, je prenais cela avec plaisir, puisque la présence de ma bien-aimée me permettait d’oublier les divers soucis que ma vie de jeune étudiant rencontrait. Ma très chère Juli Esther von Weisheit - le tout à prononcer à l’allemande, soit le J comme un Y, le U comme un OU, le V comme un F, le W comme un V, le EI comme un AÏ sans oublier de bien faire entendre le H dans tout ceci – était l’être qui était à mes yeux le plus précieux que la Terre n’ait jamais porté. En bref, je lui vouais des sentiments on ne peut plus louables, comme le font les jeunes hommes de nos jours en tombant sous l’emprise du charme féminin. Mais il ne faut pas non plus oublier que le charme ne fait pas tout, et que j’aimais Juli sincèrement, pour ses qualités, ses défauts, son physique, son esprit. Et d’ailleurs, même si je n’ai jamais connu la véritable pensée de Juli, je pense que elle aussi a été sincère, au moins à un moment donné. C’était une femme pure qui ne donnait pas sans raison son corps à un homme en dépit de sa beauté, puisque contrairement à une majeure partie des jeunes filles charmeuses, passer à l’acte en question n’était pas pour elle quelque chose de capital.

Juli était une femme admirable. Celle avec qui j’aurais aimé passer ma vie. Mais je ne sais pas comment, je ne sais pas pourquoi, tout se brisa en quelques jours, quelques jours à peine. La vie n’est pas un conte de fée. Et alors que même mes jeux vidéos auxquels j’étais accro me montraient une évidence, l’évidence que l’amour n’était pas aussi simple que je pouvais le penser, je restais aveuglé dans l’idée que elle et moi pourrions vivre éternellement heureux. Jeune sot que j’étais, je n’avais pas compris que l’amour était cruel. Et stupide.

Saurais-je un jour aimer de nouveau quelqu’un, partager mon cœur avec une femme ? J’en doute. En fait, je ne sais pas. J’ai peur, peur de revivre la même chose qu’avec Juli, d’avoir de nouveau à souffrir, et faire souffrir. Car j’imagine que si elle m’a quitté, cela signifiait que je n’étais pas entièrement innocent dans l’affaire. Je n’ai pas compris, je n’ai rien compris, mais le résultat est là. Et pourtant, je n’arrive pas à la haïr. Juli reste et restera toujours pour moi une femme admirable, qui n’avait rien de lâche. D’ailleurs, il ne faut pas croire qu’elle m’a quitté sans un mot, alors qu’elle mettait au monde une fille, une fille que nous avions nommée Rose. Alors que nous n’étions même pas mariés, mais je pense que cela n’importait que peu.

Vous connaissez peut-être Manon Lescaut de l’Abbé Prévost… Lorsque Manon meurt dans les bras de son amant, et que celui-ci se doit de raconter la scène à une tiers personne, son récit se fait bref, et concis. Il ne s’étale pas, parce que la blessure que lui a laissé cette perte ne s’est pas refermée, même longtemps après. Et bien, je vais faire de même. Les mots de Juli ont été tels des flèches qui, à chaque fois que la corde de l’archer était libéré de l’emprise de ses doigts, atteignaient impitoyablement leur cible, qui était nul autre que mon cœur. Après avoir meurtri ce dernier de ses mots, Juli est partie, me délaissant, ainsi que Rose, sa fille. Notre fille. Ma fille, à présent.

Une fille que je n’ai pas rejetée. Ce n’est pas de sa faute si Juli m’a laissé, ce n’est pas non plus de sa faute d’être venue au monde alors que j’étais à peine âgé de vingt et un ans. Et ce n’est pas de sa faute si elle souffre de troubles cardiaques qui l’empêchent de faire un quelconque effort violent. Alors que Juli nous délaissait, je me mis à aimer cette fille en dépit de tout ce qu’elle représentait, parce que j’étais incapable de faire autrement. Elle partageait mon sang, mon nom, elle était ma fille, point à la ligne. Et elle l’est toujours, et j’y tiens toujours autant, même si… elle a dix neuf ans.

Dix neuf ans qu’elle a passés enfermée entre les murs de sa chambre presque tout le temps, et ne voyant comme personnes uniquement un père maladroit qui ne savait pas comment élever un enfant fragile de surcroît, et le médecin que j’avais pu financer pour s’occuper de ma fille adorée. Le projet Sphere me prenait de plus en plus de temps au fur et à mesure que je gagnais en importance, si bien que lorsque l’on m’a bombardé responsable du projet avec trois autres personnes, j’ai été incapable de consacrer à ma fille le temps que j’aurais dû normalement lui consacrer en tant que bon père. Je m’en excuse, et je m’en excuserai toujours, comme j’aurais toujours des regrets en regardant ma fille, ma Rose. Toutefois, même si je ne consacrais pas beaucoup de temps à cette dernière, il n’empêchait qu’elle était en quelque sorte ma lumière, un moyen pour moi d’avancer. J’avais foi en le projet Sphere, dans lequel je mettais toute mon âme afin que ma fille puisse un jour profiter d’Euphoria sans avoir à se soucier de sa santé. Malheureusement, je crains que de ce côté-là subsistent encore quelques craintes, surtout depuis le moment où elle m’a demandé avec force de devenir anti-hacker aux côtés de Nash. Visiblement, cela ne lu avait pas suffi que je m’inspire des noms de son univers pour créer les villes d’Euphoria. Mais bon, d’un côté, c’est bien ma fille… même si, physiquement, elle tient bien plus de sa mère que de son père.
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MessageSujet: Re: Jason Megger   Jason Megger EmptyJeu 23 Juil - 11:55

Catch the bird !

P’tit Moineau. A chaque fois que j’allais à la Bibliothèque, il fallait que je tombe sur elle, ou plutôt, qu’elle apparaissait dans l’établissement sans un bruit, posant son regard bleuté sur les livres mais ayant visiblement peur de les prendre. Au début, je ne comprenais pas pourquoi, mais plus je la rencontrais, plus son cas m’intéressait. En fait, je ne pouvais pas rester insensible devant cette enfant visiblement curieuse vu qu’elle apparaissait souvent dans la bibliothèque, se faisant la plus discrète possible pour ensuite disparaître après avoir promené en silence son regard bleuté sur les rayons de la bibliothèque.

Plus je la voyais, plus je la détaillais, plus je m’intéressais à son cas. Etant moi-même curieux de nature, je trouvais dommage que cette enfant n’ose pas se saisir d’un ouvrage pour satisfaire une supposée soif de connaissances. Au bout d’un certains, je finis par remarquer que cette jeune fille, que j’avais surnommée Petit Moineau, avait peur de saisir un quelconque ouvrage par peur de le salir, ses mains étant relativement sale, et ses habits dans à peu près le même état. C’était comme si elle n’avait pas de machine à laver le linge chez elle. Comme si elle vivait dehors.

Plus le temps passait, plus j’osais appeler cette enfant par son surnom, la hélant de temps en temps, discrètement, dans les rayons. Mais lorsque vint le rafraîchissement annonçant l’hiver, et que le thermomètre perdait petit à petit des degrés, je me surpris à m’inquiéter du sort de cette enfant. Alors, mu par une impulsion dont je ne connais pas la raison, j’invitai chez moi la jeune fille qui disait se nommer Nash. Nash Evans. Au début, je l’invitais pour un dîner, pour un soir à passer près du poêle, pour une nuit passée avec Rose. Et au final, je lui proposai un jour de venir habiter dans la demeure de Mayfair que je partageais avec Rose, cette dernière semblant, en outre, apprécier l’enfant blonde aux yeux bleus.

En parallèle avec ma vie privée, Euphoria fut révélé aux yeux du monde, et le lancement du jeu débuta. Je m’arrangeai avec les trois autres responsables du projet pour finir Gérant de la sécurité d’Euphoria, la sécurité de mes semblables étant un point m’important réellement. Lors de l’apparition des Hackers, je fus le premier concerné, et suite à une concertation avec mes collègues, Sphera fut créé. Nous jouâmes finement afin que les premiers PlayerKillers soient acceptés dans la communauté d’Euphoria, et lorsque les marchés illicites firent leur apparition sur Euphoria, la création d’une police invisible aux yeux du joueur fut lacée entièrement sous ma responsabilité, ce qui ne se passa pas trop mal, finalement. Mais les grandes lignes d’Euphoria, vous les connaissez déjà.

Toutefois, ce dont vous ne vous doutez pas, c’est sûrement la créations du rôle d’Anti-Hacker, mis en place par mes soins. Ceux qui prennent ce rôle, et qui sont choisis par mes soins et ceux de mes quelques collègues ayant connaissance de l’existence de ces Anti-Hackers, ont pour travail, comme leur nom l’indique, de chasser les Hackers des serveurs d’Euphoria et de m’aider au niveau de la sécurité. Pour le moment, ils ne sont que deux, afin de ne pas attirer l’attention, et ce sont là deux personnes que je connais bien : Nash et Rose. Pour la première, je fus celui qui proposa. Pour la seconde, Rose insista vraiment, comme dit plus haut, et je n’eus pas d’autres choix que de la laisser faire.

Les autres problèmes d’Euphoria, concernant la sécurité, la santé, ainsi que les problèmes de la Terre, me concernent aussi. J’ai malheureusement peur que mon action à moi seul ne soit pas suffisante pour résoudre tous ces problèmes, même en tant que sous-directeur de Sphere Production. Mais cela, vous vous en doutez sûrement…

Au fait, qui êtes-vous ?


L’homme aux cheveux d’ébène pose son stylo sur son bureau, lève les yeux de sa feuille. Il jette un coup d’œil par la fenêtre, à travers laquelle on peut observer la Lune et les étoiles. Rajustant ses luettes, son regard se posa ensuite sur une photo encadrée posée sur son bureau. Quatre personne y figurent, dont l’une est facilement reconnaissable par ses lunettes et son sourire aimable. La seconde est la femme la plus influente de la planète, directrice de Sphere Production. La troisième semble être plus jeune que ses trois camarades. Gabriel Hoffman, lui aussi reconnu à travers le monde. Quant au dernier… Le regard noisette se posa sur cette dernière personne, et un soupir s’échappe des lèvres entrouvertes de l’homme aux lunettes ovales.


- Espèce d’idiot, pourquoi n’as-tu rien dit ? Quel oiseau as-tu donc essayé d’attraper ?

La voix légèrement tremblante, le regard brillant, l’homme éteint sa lampe de bureau, se lève en se saisissant du papier sur lequel s’alignent les caractères qu’il vient de déposer sur la feuille pendant quelques heures. Il le déchire, se dirige vers le salon, et le jette dans le feu brûlant de le poêle, presque éteint…


Who are you? ;
.


« Prénom/Pseudo: Peut-être serait-ce trop compliqué de tout donner... Même si je suis une fille, appelez-moi Jason x) Mais vous avez peut-être déjà vu Raziel passer par là :p
« Age: 16 piges
« Comment avez vous connu le forum? Top-sites
« Suggestion d'amélioration ou autres: J'vais quand même pas râler en débarquant xD
« As-tu quelques chose à ajouter?:
Je me suis permise quelques libertés à propos du personnage de Jason, si ça vous gêne... ne vous gênez pas ^^' Sinon, ma question que j'ai posée sur les Personnas de Sphere Production dans la partie invités tient toujours... Si quelqu'un a la réponse, je prends volontiers xD Et selon celle-ci, je pourrai modifier quelques petits détails en conséquence. Au niveau de Rose et de Nash, j'ai fait en sorte que le récit soit assez flou à ce niveau afin d'éviter que cela soit une contrainte pour ces dernières...

La fiche est terminée ! Bon courage, et merci pour ceux qui liront !
Note → Départ en vacanecs du 23/07/09 au 30/07/09
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MessageSujet: Re: Jason Megger   Jason Megger EmptyVen 24 Juil - 20:41

Bonjour & Bienvenue cher collègue =)
Après avoir lu ta fiche dans son intégralité, je peux affirmer que j'aime beaucoup la façon dont tu t'exprimes, ton vocabulaire et la manière dont tu as présenté Jason.
J'aurais préféré que ce soit Nash elle même qui te valide, vu que c'est elle qui a créé ce personnage et qu'elle est liée à lui, mais j'ai bien peur que tu attendes trop longtemps ta validation dans ce cas ci.

Pour le Persona, choisi la classe que tu préfères. Queen a très bien répondu à ta question dans la partie invité, ( Merci à elle d'ailleurs, et je pense aussi que tu peux bien entendu avoir un niveau plus élevé que les autres joueurs) et Nash te renseignera mieux à son retour ^^

Fiche validée Jason Megger 49137
& Bon jeu =D
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MessageSujet: Re: Jason Megger   Jason Megger EmptyVen 31 Juil - 10:30

Bonjour et merci gente dame !

Je suis de retour mais... bon, je détaillerai tout ça dans la partie consacrée aux absences.
Pour le Personna, c'est noté, je rajouterai la description physique (et une image éventuellement) lorsque j'aurais le temps... en essayant de ne pas dépasser la limite de caractères lors de mon édition... ¬¬)

Sur ce, bonne journée ! *se dirige vers la case 'absences'*
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