Lou Bennet [finis]

Louis Bennet ;




What do you look like? ;


J’ai un machin qui pendouille entre les jambes et je fais pipi debout. Tout indique que je suis un garçon c’est vrai, mais et alors? Si je suis assez mignon pour porter des robes et mettre du maquillage, il faut que j’en profite. Parce que dans le fond je suis une femme prisonnière dans le corps d’un homme. Et ça c’est vraiment la poisse.

Lou est un garçon assez petit pour son âge : 1m55 seulement. En plus c’est un vrai poids plume, juste 40 kilos. On a souvent l’impression qu’il suffirait d’un coup vent pour qu’il s’envole au loin. Mais lui s’en moque, il adore sa physionomie, il faut dire qu’elle lui va à merveille, et lui permet de mettre toutes sortes de robes sans paraître ridicule. Parce que Lou aime se travestir, bien plus que de raison. Tout ce qui est robe, jupe, et qualifié de féminin le fait craquer et vous ne le verrez jamais en pantalon.
Son style est plutôt déluré, surtout gothique ou sweet lolita.
Il adore porter des chapeaux haut de formes décorés, des trucs à frou-frou, des petits nœuds, et des machins « mignons ». Il se maquille aussi, mais toujours très discrètement.
Comme il aime également ce qui sort de l’ordinaire, ses cheveux sont coupés courts, laissant juste une grande mèche sur le devant. Il s’amuse à les teindre en rose bonbon acidulé, et ça lui va incroyablement bien. Il aime porter des lentilles de couleurs rouges si bien qu'on en oublie qu'il a en vérité les yeux marrons, celle-ci étant sa couleur préférée. Comme il aime les accessoires de toutes sortes, il porte souvent un cache œil trop mignon avec un cœur brodé dessus. Autrement, il a des mains toutes menues, à l’image du reste de son corps, et il raffole décorer ses ongles avec du vernie. En bref il soigne son apparence, et faut pas être pressé d’avoir la salle de bains quand il est enfermé dedans.

Quand on le voit, on est persuadé d’avoir à faire à une petite fille ce qu’il y a de plus adorable. Pourtant quand il ouvre la bouche, une voix grave casse tout le tableau. Et autant le dire : il déteste ça, pourquoi fallait-il qu’on l’affuble d’un physique féminin pour tout briser avec cette voix d’une laideur incroyable? Du coup il s’entraine à changer sa voix pour la rendre plus douce, même si c’est un peu un échec, à son plus grand damne.

Dans Euphoria il a la même apparence, mais bizarrement on pourrait croire qu'il a plus de poitrine, et ses habits sont cent fois plus riches et moulants, des jupes très très courtes, parce que pas facile de se mouvoir sinon, et débardeurs ultra décolletés.

What did you expect? ;


Enjoué et dynamique, voilà ce qui qualifierait le mieux Lou. Toujours entrain de courir partout, ce petit bonbon acidulé porte bien ses couleurs vives puisqu’il ressemble a une pile inépuisable. Cela lui permet d’être très social, il va sans hésitation vers les gens, pas timide pour un sous. Il est aussi très franc dans ses paroles et n’hésite jamais à dire ce qu’il pense que ça soit gentil, ou au contraire plutôt déplaisant, ce qui lui a valu parfois d’être pris pour cible par des brutes épaisses. Mais il semble n’avoir peur de rien, provoquant les gens en minaudant. Bref, il peut parfois se montrer très énervant, mais grâce à sa bouille adorable il sait se faire pardonner.

Sinon il peut se montrer très précieux, se comporter comme « une grande dame », et criser pour une minuscule tâche ou si ses habits ne vont pas avec son nouveau vernis, si son chapeau n’est pas du tout assortit à sa tenue. Il peut rester dans les magasins d’habits, d’accessoires, ou de maquillages pendant des heures sans se lasser. Comme il a un goût très sûr pour la mode il aime conseiller ses amies filles - au plus grand plaisir de certaines et dépits d’autres qui se sentent moins belles que ce garçon.

Les choses qui l’énervent et lui déplaisent font surtout partit de sa condition d’homme. Déjà il a horreur qu’on l’appelle par son prénom en entier : Louis, trop masculin à son goût, il préfère largement le diminutif Lou, et il se fâche ou boude quand on ne l’utilise pas. De plus il insupporte qu’on le qualifie de « tapette », d’après lui il est juste un garçon avec du goût, et un cœur de femme. Il déteste l’intolérance, les préjugés et les moqueries. Quand il est en colère il gonfle les joues et tape des pieds, mais comme il est de faible constitution et n’aime pas la violence il ne frappe jamais.
D’ailleurs vous verrez tout de suite sur son visage s’il est en colère, triste, joyeux, surpris, il est très expressif et on lit en lui comme dans un livre ouvert ou un magasine people.

Lou est aussi quelqu’un de très tendre, il adore faire ou recevoir des câlins, ou qu’on lui caresse les cheveux comme un petit chat. C’est limite s’il ne se met pas à ronronner dès qu’on le cajole.

Bref autant de qualités et défauts qui font de lui un personnage sympathique, déluré, spontané et original, bien que parfois étourdissant, voire soûlant. Il n’est pourtant pas difficile de s’attacher à lui. Sauf si bien sûr le fait qu’il soit travesti vous dérange…

You are not supposed to know... ;


« Mon cher Alan,
Comme promis voici la lettre pour t’expliquer toute l’histoire et répondre à la question que tu te poses : pourquoi est-ce que j’envoie mon fils en pension chez toi?
Tu sais que mon abruti de mari Nathan Cleaver est partit deux jours après la naissance de son fils Louis. Je le retiens celui là, il cachait une poule dans son placard et il me laisse seul avec notre fils dont il se fichait totalement.
Bref.
J’ai donc décidé de reprendre mon nom de jeune fille Bennet et de le donner à mon cher enfant. Ce bébé était la seule chose qui me restait mais j’avais décidé de l’élever sans trop le gâter et avec fermeté, cependant peu à peu ses grands yeux brillants et sa bouille trognonne m’a fait renoncé à tous mes engagements et je l’ai bien trop cajolé. Est-ce à cause de cela ou parce qu’il vivait en permanence avec une femme qu’il a commencé à devenir bizarre? Ou alors était-ce juste une mauvaise blague du destin? Je n’en sais rien, toujours est-il qu’il a commencé à se prendre pour une petite fille.
Au début ce n’était rien de grave, il jouait juste avec mon maquillage, se dessinant des joues de clowns avec mon rouge à lèvre, et utilisant mes vieilles robes comme des déguisements. Mais plus il grandissait, plus il jouait à la « maman », et bientôt il me demanda de le traiter comme une fille et de l’appeler Lou.
Imagine ma tête quand il est arrivé habillé dans une petite robe qu’une de ses copines lui avait prêté, maquillé comme moi, et qui m’annonce qu’il ne veut plus être un garçon. J’ai bien cru m’évanouir sous le choc, et même si j’ai réussi à garder mon assurance, Louis refuse de m’écouter, et continue de jouer à la fille. Il va même à l’école en robe et ne veut plus entendre parler de ses pantalons. Il a même jeté son pyjama Spiderman à la poubelle, préférant une chemise de nuit rose à froufrou.
Je ne sais plus quoi faire, je suis désespérée. Aussi ais-je pensé que ce qu’il lui manquait était une présence masculine auprès de lui. Alan mon cher frère, tu es le seul à pouvoir faire de mon fils ce qu’il est : un homme. Je compte donc sur toi, tu es mon plus grand espoir.
Prends soin de mon petit Louis et apprend lui le bonheur d’être un garçon.

Ta sœur que tu aimes, Lucia. »

Louis naquit aux Etats-Unis, fils du Lucia Bennet et Nathan Cleaver, il ne connu jamais son père qui avait déserté. Il vécu donc son enfance auprès de sa mère. Celle-ci était une grande styliste reconnu, et déjà tout petit l’enfant était impressionné par les magnifiques robes qu’elle créait et parfois même portait. Il ne rêvait que d’une chose : être aussi belle que sa maman, et le voilà à essayer des robes et à se maquiller. Découvrant petit à petit ce désir d’être une fille lui aussi. Pourquoi devait-il porter ses affreux pantalons et simples chemises alors que des vêtements magnifiques l’attendaient cachés dans la penderie de Lucia et de ses copines? Il avait à peine huit ans qu’il annonçait à sa douce maman avec fierté qu’il voulait être une fille. Mais celle-ci n’accepta jamais son choix, le forçant à « être un garçon ». Elle avait honte de lui, tellement qu’elle ne voulait plus le sortir, ni le présenter à ses collègues, pas tant qu’il ressemblerait plus à une bambine qu’à un homme viril. De plus Lucia s’entêtait à l’appeler Louis plutôt que Lou, et bientôt elle l’envoya en pension à Oxford chez son oncle Alan et sa tante Betty, il avait tout juste neuf ans.

Autant dire qu’il m’a pas fallu plus de deux minutes pour détester mon oncle. Ce type avait des idées toutes faites sur ce qu’était un garçon et une fille. Pourquoi parce qu’on aurait un truc entre les jambes devrait-on jouer aux petites voitures plutôt qu’aux poupées? Et si moi je préférais le rose au bleu quel mal y avait-il?
Est-ce qu’il existe un livre qui dit comment on doit être ? Et est-ce que les filles devraient être les seules à avoir le droit de porter des robes?
Alan lui en était persuadé, et il voulait me l’enfoncer dans le crâne, de gré ou de force.

Commença alors pour le petit Louis une vie plutôt désagréable et difficile, son oncle le frappait pour faire de lui « un homme, un vrai » comme il aimait à le répéter.
- Je ne supporterais pas que mon neveu sois une petite tapette.
Mais Louis ne se sentait pas « tapette », juste « fille ». Cependant comme il craignait les coups, il essayait de plaire à son oncle. Il vit avec horreur le retour des pantalons et de ces affreux maillots masculins, mais cela ne satisfaisait pas Alan. Pour lui un garçon devait faire du sport comme du foot ou du rugby, interdiction de lire c’était pour les gonzesses, il fallait être fort en mathématiques et surtout SURTOUT : ne jamais oh grand jamais porté du rose. Dès que quelque chose déplaisait à son oncle, Louis se faisait frapper, et beaucoup de choses lui déplaisaient, à croire qu’il prenait juste un malin plaisir à donner des coups sous le couvert d’une ineptie : « le rendre viril ».

Heureusement quand il eut treize ans, Alan acheta le nouveau jeu à la mode : Euphoria. Deux bonnes choses à cela, quand son oncle y jouait il ne le frappait pas, et quand Louis avait le droit d’utiliser le jeu il pouvait enfin être lui-même. Prendre l’apparence d’une jolie fille, et ne plus craindre qu’on le frappe pour cela. Il devint un Alchimiste, puisque ceux-ci étaient souvent originaux, et qu'ils se battaient très peu - Lou détestant la violence.

Les années passèrent, et quand il eut quinze ans, Alan -sans doute à cause du jeu- fit une crise cardiaque et pour la première fois depuis longtemps, Lou se sentit libre.
Betty, sa tante, était tout le contraire de son oncle, elle était douce et affectueuse, et la mort de son mari -même si c’était horrible à dire- la soulagea également. De plus elle appréciait énormément son neveu, et plutôt que de l’empêcher de se travestir, elle l’y aida.
Elle avait toujours rêvé avoir une petite fille, mais étant stérile, son rêve n’avait jamais pu être réalisé, et enfin maintenant elle avait l’opportunité de changer cette injustice.
Lou adorait vraiment Betty, et c’était réciproque. Bientôt l’adolescent pu devenir celui qu’il voulait : une adolescente avec de jolies robes.
Il continua cependant à jouer à Euphoria, puisque ce jeu était plutôt addictif, et qu’il l’appréciait beaucoup. De plus sa tante qui n’avait jamais trop apprécié les jeux vidéos - et celui-ci en faisait partie- veillait toujours à ce qu’il n’en abuse pas. Lou pu ainsi trouver un équilibre parfait entre sa vie réelle et sa vie dans le jeu.

Tante Betty est la seule à me comprendre, elle sait que ce qui compte ce n’est pas ce qu’on est à l’extérieur, mais ce qu’on est à l’intérieur. Et finalement garçon ou fille peu importe, tant qu’on se sent bien dans ses habits.

Lucia la mère de Louis ne revint jamais le chercher. De son côté elle s’était remarié et avait eut une petite fille, une vraie, et préféra oublier le fils maudit.

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« Prénom/Pseudo: Mari
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