Nathanaëlle E. Wright ~~ Fini

Nathanaëlle E.Wright ;
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Caractère; Calme-Froide-Calculatrice-Astucieuse

« Age : 18 ans « Métier : Étudiante en Psychiatrie « Persona : Voleuse « Habitation : Oxford

What do you look like? ;
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Un ange de douceur. Voilà ce que l'on pense quand on observe Nathanaëlle pour la première fois. Sauf que cette jeune demoiselle est tout le contraire d'un ange tombé du ciel. Enfin, pour le moment, fixons nous simplement sur son apparence. Son corps frêle est élancé malgré sa petite taille, enfin, si on suppose qu'un mètre soixante-cinq est petit. Mince, mais évidemment pas à l'extrême, sa silhouette à elle seule lui donne un aspect angélique, merveilleux. Légère et douce comme un petite brise marine. Son visage aux traits altiers enchante quiconque la regarde, tout comme ses grand yeux verts émeraudes en amande.Surmontés par de fin sourcils et de longs cils blond, ils semblent sans véritable fond, lui donnant un regard intense qui se distingue du reste de son visage. Ils sont le reflet exacte de son caractère. Lorsqu'elle les ferme, ces deux petites paupières d'une couleur de craie lui confère un air de la Belle Aux Bois Dormant, ne gâchant en rien sa beauté délicate. Ses lèvres, fines et charmantes, d'une belle couleur vermeille illuminent son visage d'ange d'un éclat de sensualité discret. Son visage est évidemment embelli par des pommettes hautes et rondes, souvent accentuées par un léger rose, lui donnant une apparence de poupée de porcelaine. Ses longs cheveux, d'une belle couleur de miel, cascadent dans son dos en se terminant par de belles boucles désordonnées. Elle prend un grand soin pour les entretenir, ne les ayant jamais coupé, ordre de ses parents.
Nathanaëlle s'habille le plus souvent avec des robes simples, légères. Elle adore la sobriété et se réjouit de ne pas avoir à se maquiller comme la majorité des jeunes femmes de son université. Tout son corps respire le calme.
Cependant, ne vous fiez pas à son apparence angélique ! Il ne faut jamais baissez sa garde devant une demoiselle comme celle-là.

Son persona a tout simplement la même apparence qu'elle, à quelques détails près. A Euphoria, adieu les petites robes et les tenues de jeunes demoiselles de bonne famille. Nathanaëlle est vêtue d'un ensemble en cuir noir, moulant son corps divin à la perfection, enlevant radicalement son image de petite fille modèle. Deux poignards sont accrochés près de ses cuisses, pour pouvoir les dégainer beaucoup plus rapidement. Elle ne s'encombre pas de choses inutiles, préférant avoir une très grande capacité de mouvement et de vitesse.


What did you expect? ;
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Sombre et lumineuse. Deux opposés. Il est donc difficile de cerner le caractère de la jeune Nathanaëlle, en supposant que ces deux adjectifs en sont la cause. Son visage, impassible, ne montre en aucun cas les émotions qui la traversent, ce qui rend cette analyse encore plus compliquer à comprendre. Souvent prise pour une demoiselle froide, ce qui est certainement le cas, sans cœur, elle n'attire pas vraiment la sympathie des personnes qui l'entourent. Ses camarades l'évitent, tout comme ses professeurs qui ne voient qu'en elle une jeune fille studieuse, avec un bel avenir, certes. Son intelligence rare et son sens du travail sont néanmoins adulés à l'université, contrairement à l'étudiante qui les possède, lui créant une petite réputation de génie qu'elle déteste plus que tout. Elle ne prend la parole que peu souvent, pour lancer des répliques cinglantes et ironiques qui laissent sans voix ses interlocuteurs. Autant vous dire que son sens de la répartie est tout aussi connu que son intelligence. On peut préciser que l'ironie est un art dans lequel elle excelle et dont elle tire une certaine satisfaction.
Malgré son air désinvolte et insolant, elle respecte comme il se doit les personnages qui le méritent, notamment grâce à l'éducation stricte et sévère que lui ont appris ses géniteurs. Elle se tient droite, en douce jeune demoiselle irréprochable, hautaine et méprisante. Sa fierté apparente et démesurée est assez agaçante pour les personnes qui l'entourent, qui ont maintenant appris à ne pas diriger la conversation sur ce thème là. Un sujet fâcheux, croyez-moi.

Sur Euphoria, l'affreux caractère de Nathanaëlle ne disparait pas totalement. Il se dissipe légèrement. Là-bas, elle se sent chez elle, libre et indépendante, sans chaines pour l'entraver. Elle devient plus sociable, plus aimable même. Son ingéniosité et sa ruse son mis en avant, lui donnant un visage plus froid, plus calculateur. Néanmoins, Nathanaëlle est beaucoup plus agréable dans ce monde virtuel.

You are not supposed to know... ;
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Des cris. Seulement des cris. Un véritable enfer personnel. Sa femme criait, hurlait, le réclamait, mais il ne pouvait rien faire. Juste attendre. Il se prit la tête entre les mains et attendit. Il lui avait bien dit qu'il ne voulait pas de cette enfant, il l'avait prévenu. Ses problèmes de santé n'allait pas arranger la chose, et si elle mourrait ? Il poussa un gémissement et murmura :

- Pourquoi, Emily, Pourquoi ?!

Cette grossesse était dangereuse pour elle et pourtant, elle l'avait voulu cette enfant. Plus que tout au monde, comme si sa vie en dépendait. Soudain, le silence se fit autour de lui, seul des vagissements résonnaient dans les couloirs de l'hôpital. Une infirmière sortit en trombe de la salle d'accouchement et se dirigea en courant vers l'homme. Ses pas étaient comme une véritable torture pour lui. Il sentait que le pire était arrivé. Elle lui murmura un vague désolé en baissant la tête, attendant une quelconque réaction de l'homme en face d'elle. Elle les entendit. Les gouttes de pleurs amères qui tombaient sur le sol, comme une sentence. Il releva la tête, le visage ravagé par les larmes et lui demanda, d'un ton suppliant :

- Puis-je au moins la voir une dernière fois ?

La jeune infirmière déglutit et lui désigna la porte du doigt. Il se leva précipitamment, comme si un espoir de dernière minute lui donnait de l'énergie et marcha en titubant vers la salle d'accouchement. Ce qu'il vit le pétrifia. Elle était allongée là, sur son lit, son tombeau, ses longs cheveux de miels éparpillés partout sur l'oreiller. Il ne jeta pas même un regard sur le nourrisson et toucha délicatement le visage de son aimé du dos de la main. Froide comme de la glace. Un cri de désespoir déchira l'hôpital, suivi des pleurs de l'enfant si désiré. Elle était morte, belle même dans la mort.

L'homme disparut du jour au lendemain, abandonnant l'enfant aux bon soins de l'hôpital. On ne connaissait pas son nom, ni celui de la mère. Ils étaient rentrés en trombe dans l'hôpital, la femme souffrant de contractions. Cette dernière, juste avant de sombré, avait eu le temps de murmurer le nom de l'infante à l'infirmière chargée de l'accouchement. Nathanaëlle. Elle était Nathanaëlle. L'enfant abandonnée par son père indigne. Elle fut rapidement adopté par un certain Mr. Wright, un "ami" de ses parents. Soit disant. C'était un riche entrepreneur qui possédait une immense villa à Oxford. Il avait déclaré avoir fait un accord avec le père et la mère de Nathanaëlle qui consistait à l'adopter en cas d'abandon. Ce n'était pas logique, mais cela, les autorités n'y prirent pas garde. Elle fut donc confiée à des gens froids, sans réels attachements pour elle. Ils refusaient même de lui donner le nom de ses parents, déclarant que c'était une partie du contrat. Visiblement, le vrai père ne voulait pas revoir sa chère enfant.
Nathanaëlle grandit donc dans une famille aisée, qui lui donnait tout ce qu'elle voulait en échange de la paix. Ils ne pouvaient pas avoir d'enfants, et Mrs Wright semblait souffrir de cela, ce qui renforçait son aversion envers Nathanaëlle, pour une raison inconnue. Celle-ci ne comprenait pas, elle l'avait déjà elle.
Évidemment, Mr et Mrs Wright ne lui avait pas dit qu'ils n'étaient pas ses vrais parents, elle les considérait donc comme tel. Mais une petite partie d'elle trouvait cela étrange, comme si elle ne faisait pas parti de cette famille, comme si elle lui était étrangère. Cependant, elle refoula tout cela dans son esprit, préférant ne pas compliquer les choses.
Pauvre petite. Durant toute son enfance, elle fut rejeter par tous. Sa famille, ses camarades de classe, elle en est venue à tous les haïr. A l'école primaire, même son institutrice l'évitait de son mieux, sans raison apparente. La seule personne qui la comprenait dans cet établissement était l'infirmière. Elle lui avait expliqué que la maitresse était une méchante personne, qu'il ne fallait pas qu'elle soit blesser à cause d'elle et que les enfants étaient juste jaloux de son intelligence. En effet, on pouvait considérer Nathanaëlle comme une surdouée. Les tables de multiplications, elle les avait appris en une heure, sans réelle difficulté. Et l'infirmière, Mme Smith l'aidait régulièrement à s'entraîner. Cette femme sympathique avait été le seul réconfort de la petite Nathanaëlle durant cette période de sa vie. Quand elle voulait jouer avec les enfants qu'elle côtoyait, ils l'envoyaient balader en lui disant avec la méchanceté de cet âge :

- Tu es trop bizarre, on n'a pas envie de jouer avec toi !

Elle ne comprenait pas pourquoi elle était étrange pour les autres. Elle se mit donc à se refermer sur elle-même pour devenir la jeune femme froide qu'elle est aujourd'hui. Autant dire qu'elle n'avait pas eut une enfance très joyeuse, mais plutôt sombre. Voir une petite fille aussi jolie avec un air triste sur les visage n'était pas très réjouissant. Mais où était passé la joie de vivre spécifique à son âge ? Certainement dans les méandres obscures de son inconscient.

Au collège et au lycée, ce fut la même chose. Une véritable tradition apparemment. Les gens n'étaient pas aussi cruels qu'avant mais ils n'hésitaient pas à la rembarrer sec, avec dureté. Un certain complexe l'avait affecté mais il avait été rapidement effacé par l'arrivée de l'âge rebelle. Elle ne se laissait plus faire par les autres, osant enfin répliquer à leurs provocations. Pour chasser ses angoisses et la méchanceté des personnes qui l'entouraient, elle s'était mise à étudier sans cesse, surpassant tout ses camarades. A partir de ce moment-là, certains élèves la considérèrent avec respect, et ses professeurs avait commencé à la prendre au sérieux. Ils pensaient avoir trouver l'élève parfaite, avec un brillant avenir. D'ailleurs, Nathanaëlle en tirait un peu de satisfaction. Mais durant ce temps là, sa carapace froide s'était élargie et elle considérait maintenant les gens avec méprise. Encore maintenant, cette carapace ne s'était pas dissipée. A la fin du lycée, elle emprunta le chemin de la médecine, pour devenir psychiatre, un rêve secret d'enfance. Cependant, elle trouvait sa vie particulièrement ennuyeuse, sans aucun but précis, aucun divertissement. Elle ne savait pas à ce moment-là que quelque chose allait bouleverser sa vie.

Le jour de son dix-huitième anniversaire, elle reçut un colis d'un expéditeur inconnu. C'était le fameux jeu vidéo dont tout le monde parlait, ce jeu qui faisait des ravages. Même si elle n'était une fan particulière des jeux vidéo, elle fut heureuse de recevoir ce paquet, le considérant comme son premier cadeau d'anniversaire. Elle se prit rapidement au jeu, trouvant rapidement un échappatoire, une issue de sortie, la liberté dans ce jeu révolutionnaire.

Elle enfila ses lunettes, s'installa confortablement sur son lit et démarra le jeu. C'était cela, la liberté...


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